Sous l'impulsion de l'EPPS le cluster de Paris-Saclay a pris son envol et les nouveaux quartiers prennent rapidement forme dans sa partie essonnienne, tandis que les projets s'affinent dans sa partie yvelinoise notamment sur le plateau de Satory.
Ce développement s'opère comme prévu et l'un des points sensibles, la sanctuarisation de 2300ha de terres agricoles, est acquise. Une sanctuarisation que j'avais obtenue lors du débat à l'Assemblée nationale. (Notes du 27/11/09 et du 27/6/11)
Pourtant, trois questions restent en suspens :
1) La mise en place du nouvel établissement public qui doit succéder à l'EPPS (de l'avis unanime, il donnait toute satisfaction. Pourquoi avoir cassé un outil d'aménagement qui marchait bien ?).
2) La construction de la ligne 18 du Grand Paris Express que le gouvernement a retardé de façon irresponsable car la qualité de la desserte par les transports en commun est essentielle à la réussite du projet.
3) L'assiette de la redevance et de la taxe sur les bureaux qui freine, pour ne pas dire plus, la dynamique territoriale de l'immobilier d'entreprise dans les Yvelines et l'Essonne. Elle pose un problème majeur d'aménagement du territoire que j'ai soulevé à la tribune de l'Assemblée nationale, un problème toujours pendant et dissuasif pour les investisseurs. (Budget 2012 - note du 2/12/11)
Paris-Saclay est une chance pour l'Ile de France et pour la France. Qu'attend le gouvernement pour lui donner toutes ses chances de réussite ?
Présentation du projet par Guillaume Pasquier, Directeur Général de l'Etablissement public.