L'évolution rapide des usages de l'internet pour les entreprises, comme pour les services publics et les particuliers, nécessite des débits croissants qui se mesurent en dizaines ou centaines de Mbits, voire plus. La seule technologie pérenne est alors la fibre optique dont les capacités sont en théorie presque illimitées.
C'est la raison pour laquelle l'Etat soutient activement le déploiement des réseaux numériques, notamment depuis la loi de 2009.
De son côté, le Conseil Général a construit un premier réseau au début des années 2000, dans le cadre d'une délégation de service public qui fonctionne très bien. Un réseau destiné aux "grands comptes" (grandes entreprises, opérateurs télécoms, université et centres de recherche).
En parallèle, le Conseil Général a lancé une double consultation en vue de la conception-réalisation d'une part, et de l'exploitation par affermage d'autre part, d'un réseau FTTH afin d'assurer la desserte des communes rurales et d'éviter une fracture numérique avec les villes. En effet, l'Autorité de Régulation (ARCEP) a distingué des territoires jugés rentables où le déploiement est laissé à l'initiative des opérateurs privés et des territoires où le déploiement, jugé non rentable, est confié à l'initiative publique et plus particulièrement aux départements en Ile de France (voir ma note du 12 juillet 2013).
Les procédures sont en cours (voir ma note du 18 octobre 2013) et les travaux devraient commencer au plus tard début 2015, si rien ne vient en perturber le bon déroulement.
En ma qualité de vice-président du Conseil Général chargé de l'économie numérique, je continuerai d'y veiller avec la plus grande attention.
Commentaires