Yves VANDEWALLE

La révolution numérique : un moteur de croissance pour les entreprises

La CCI Versailles-Yvelines organise les "smartdays", trois jours pour découvrir les opportunités d'affaires liées aux "objets connectés" qui envahissent toujours davantage notre quotidien.

Le point d'orgue, ce seront les rencontres d'affaires, B2B, qui auront lieu du 2 au 4 juillet sur le stand de la CCI dans le cadre du Solar Decathlon.

Le Conseil Général des Yvelines est partenaire des smartdays. 

Contre les élections : vive le tirage au sort

Un petit livre publié en 2013 en Belgique dresse un constat : la démocratie représentative est aujourd'hui malade alors qu'elle progresse sur tous les continents.

Selon l'auteur, c'est le produit d'une confusion entre démocratie représentative et élections : "Nous avons réduit la démocratie représentative à des élections". 

Or le système électif est par nature "aristocratique" et ne permet pas une représentation pertinente du peuple. C'est ainsi que Montesquieu écrit en 1748 dans L'Esprit des Lois que "le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie; le suffrage par choix est de celle de l'aristocratie". Alors que, toujours selon Montesquieu, "le sort (...) laisse à chaque citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie".

Dans son ouvrage, Du Contrat Social, Jean-Jacques Rousseau va plus loin : "Le peuple anglais pense être libre, il se trompe fort, il ne l'est que durant l'élection des membres du Parlement; sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien."

Européennes : une "claque" pour le PS et l'UMP

Rien d'étonnant pour le PS dont l'échec de la politique suivie depuis deux ans conduit le pays à l'abîme.

Rien d'étonnant pour l'UMP qui se perd dans des querelles intestines, qui perd ses repères moraux, qui est incapable de proposer une alternative crédible aux Français.

C'est un peuple français en souffrance qui s'est exprimé dimanche, un peuple français que des dirigeants politiques autistes n'entendent pas.

Voir mes articles du :  17 mars 2014 et  29 octobre 2013 

 

Internet/Fibre optique : pas de double peine pour les usagers des communes rurales

Afin de garantir la desserte de tout le territoire et d'assurer la cohérence des réseaux d'initiative publique et privée pour éviter tout gaspillage, le schéma régional confie aux départements d'Ile de France la responsabilité de la construction et de l'exploitation des réseaux de fibre optique d'initiative publique dans le cadre de schémas directeurs d'aménagement numérique (SDTAN).

 Plusieurs raisons expliquent ce choix :

Internet : l'Eure et Loir lance le très haut débit

Le Conseil Général d'Eure et Loir a entrepris de desservir son territoire en fibre optique, selon des modalités identiques à celles des Yvelines (marché de conception-réalisation du réseau, puis exploitation en affermage).

Le coût du projet s'établit à 135 millions d'euros, dont 40 millions à la charge du Conseil Général (un peu plus de 60 millions dans les Yvelines). Il convient d'ajouter à ce montant le coût annuel de fonctionnement du syndicat qui est de 290.000€.

En effet le projet est porté par un syndicat mixte, une solution écartée par les Yvelines pour échapper aux inévitables et inutiles lourdeurs liées à la création de structures nouvelles... Ce qui n'est pas vraiment dans l'air du temps, pour des raisons d'efficacité et de coût.

Le très haut débit est la clé du développement de l'économie numérique et des services aux usagers, c'est une nécessité pour le développement des territoires comme vient de le réaffirmer la Chambre de Commerce Paris-Ile de France.

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Paris-Ile de France : une chance pour la France

Paris et l'Ile de France font partie du cercle très fermé des métropoles mondiales, de ces quelques grandes métropoles dont le rayonnement et l'attractivité se mesurent à l'échelle de la planète.

C'est évidemment un formidable atout pour l'avenir, pour notre région et pour notre pays. D'où le colloque organisé hier par la Chambre de Commerce Paris-Ile de France, intitulé Comment réinventer le modèle économique de Paris - Ile de France ?

 Au cours des débats ont été abordés de nombreux sujets parmi lesquels :

• Paris, à la croisée des chemins,
  
• Les clés du succès d'une "global city" au 21ème siècle

Parallèlement, les infrastructures doivent suivre : accélération de la construction du Grand Paris Express, construction d'une "ville intelligente" appuyée sur le numérique dont on a donné quelques exemples : les 120 centres de télétravail autour d'Amsterdam, le LA Express Parking à Los Angeles pour guider les automobilistes vers les places de stationnement libres et ainsi améliorer la fluidité du trafic... Il ne s'agit pas de science-fiction, il s'agit d'être dans le coup.

La crise économique et sociale que nous traversons n'est pas une fatalité... Tout dépend de nos choix politiques !!!

 

Parc naturel régional : on continue ensemble !

Le Comité syndical du Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse s'est réuni le 19 mai pour procéder à l'élection de son nouveau bureau, suite aux élections municipales.

Un Comité syndical largement renouvelé avec près de 40% de nouveaux délégués.

A l'issue des élections, le nouveau bureau s'est réuni et m'a réélu, à l'unanimité, à la présidence du Parc. 

Je remercie tous ceux qui m'ont accordé leur confiance. C'est pour moi et pour tous ceux qui m'entourent un honneur et un beau défi à relever car les Parcs naturels régionaux doivent être à l'avant-garde de l'innovation territoriale.

Dans cette période où l'organisation territoriale prend des allures de puzzle incertain, le Parc naturel régional et son projet politique sont un repère et un guide pour l'action.

Paris-Saclay : le gouvernement ne doit pas freiner la dynamique territoriale

Sous l'impulsion de l'EPPS le cluster de Paris-Saclay a pris son envol et les nouveaux quartiers prennent rapidement forme dans sa partie essonnienne, tandis que les projets s'affinent dans sa partie yvelinoise notamment sur le plateau de Satory.

Ce développement s'opère comme prévu et l'un des points sensibles, la sanctuarisation de 2300ha de terres agricoles, est acquise. Une sanctuarisation que j'avais obtenue lors du débat à l'Assemblée nationale. (Notes du  27/11/09 et du  27/6/11)

Pourtant, trois questions restent en suspens :

1) La mise en place du nouvel établissement public qui doit succéder à l'EPPS (de l'avis unanime, il donnait toute satisfaction. Pourquoi avoir cassé un outil d'aménagement qui marchait bien ?).

2) La construction de la ligne 18 du Grand Paris Express que le gouvernement a retardé de façon irresponsable car la qualité de la desserte par les transports en commun est essentielle à la réussite du projet.

3) L'assiette de la redevance et de la taxe sur les bureaux qui freine, pour ne pas dire plus, la dynamique territoriale de l'immobilier d'entreprise dans les Yvelines et l'Essonne. Elle pose un problème majeur d'aménagement du territoire que j'ai soulevé à la tribune de l'Assemblée nationale, un problème toujours pendant et dissuasif pour les investisseurs. (Budget 2012  - note du  2/12/11)

Paris-Saclay est une chance pour l'Ile de France et pour la France. Qu'attend le gouvernement pour lui donner toutes ses chances de réussite ?

Présentation du projet par Guillaume Pasquier, Directeur Général de l'Etablissement public.

 

L'économie française en berne

Après avoir enregistré un cinglant échec politique aux municipales, François Hollande est une seconde fois désavoué par les chiffres. Alors qu'il vient d'affirmer que le "retournement" économique est là, les dernières statistiques de l'INSEE démentent son optimisme béat.

Alors que les pays de la zone euro retrouvent le chemin de la croissance, la France stagne. Deux ans après son arrivée au pouvoir, le Président ne peut plus accuser son prédécesseur. 

Si François Hollande avait le sens de l'honneur et des responsabilités, il démissionnerait car son échec est patent. Sa cote de popularité est à 18%, un record !!! En avril 1969, le Général De Gaulle a quitté la Présidence de la République parce que le non l'avait emporté au référendum sur la décentralisation avec 52,4% des voix...

Croissance : la contre performance française 

Paris, 6e ville la plus attractive du monde mais en perte de vitesse

Paris en perte de vitesse dans la compétition internationale

 

Géopolitique : vers une "finlandisation" de l'Ukraine ?

La mondialisation de l'économie nous donne une grande illusion : celle d'un monde plus ouvert et plus fluide, loin des frontières rigides qui jadis séparaient les peuples. C'est en partie vrai, notamment grâce aux progrès de tous les moyens de communication (de la voiture à internet, en passant par l'avion).

Pourtant, l'actualité apporte quotidiennement la preuve du poids de l'histoire et de la constance des rapports de force géopolitique.

La crise ukrainienne ne peut ainsi déboucher pacifiquement que sur une "finlandisation" de l'Ukraine (ou une partition qui n'est pas souhaitable) car la Russie ne peut pas laisser tomber dans l'orbite de l'Union européenne un territoire traditionnellement sous son influence.

Un de plus car la Russie a perdu toute son influence en Europe orientale depuis la fin de la guerre froide. Elle a laissé les Occidentaux bombarder la Serbie, son alliée de toujours, et séparer le Kosovo du reste de la Serbie en 2008, pendant que l'U.E. et l'OTAN élargissaient considérablement leur influence à l'Est. Dans un pays de tradition impérialiste, au nationalisme ombrageux, le retour en force de la Russie et l'affichage de sa puissance militaire n'ont rien de surprenant.

L'Afrique, elle, est encore minée par les conflits ethniques. Elle continue d'être le lieu d'affrontements d'une rare violence, des guerres intestines qui entravent aujourd'hui son développement économique et social et qui ont alimenté jadis les marchands d'esclaves. Une abomination qui a "saigné" l'Afrique pendant des siècles.

En méconnaissant les limites ethniques pour éviter une balkanisation du continent et permettre aux anciens Etats colonisateurs de conserver une influence sur leurs anciennes colonies, les frontières issues de la décolonisation ont délimité des Etats artificiels inspirés du modèle européen. Depuis leur indépendance, beaucoup de ces Etats peinent à forger une réelle unité nationale et les rivalités ethniques persistent. Il n'est pas rare qu'elles structurent leur vie politique.

Le paroxysme a probablement été atteint avec le génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda, mais aujourd'hui ce sont les affrontements entre les Nuers et les Dinkas qui alimentent la guerre civile dans le plus jeune Etat du continent, le Sud-Soudan.

Dans le Sahel, la dimension religieuse ajoute un élément de complexité comme on le vérifie en ce moment au Mali et en Centrafrique.

Dans un monde en mouvement, les rapports de force géopolitiques sont toujours d'actualité.

A lire : Robert D. Kaplan La Revanche de la Géographie