Claude Bartolone, candidat à la présidence de la Région Île de France, continue de préconiser un rééquilibrage à l'est de la Région, un rééquilibrage en cours depuis longtemps...
Le Préfet des Yvelines a l’intention d’installer une aire de grand passage des gens du voyage aux Essarts le Roi, près du pont de Mauregard, à proximité de l’aire d’accueil permanente gérée par la communauté de communes des étangs qui compte déjà 20 emplacements.
Ce projet est contraire à la charte du Parc naturel régional, signée par l’Etat, car il s’agit d’un terrain à vocation agricole.
Or ce terrain argileux est impraticable par temps de pluie et la pollution des sols finira par le rendre impropre à la culture. Si on le stabilise pour le rendre accessible par tout temps afin d’en faire une aire de grand passage conforme aux règles, il sera définitivement impropre à toute activité agricole et se transformera en aire permanente avec une concentration exceptionnelle de gens du voyage sur un secteur bien situé à l’entrée de l’agglomération de Saint Quentin en Yvelines.
Concentrer les sites d’accueil est évidemment contraire à la lettre et à l’esprit de la loi, qui vise au contraire à les disséminer. A cet égard, il faut souligner que les élus locaux ont rempli leurs obligations légales, la communauté de communes des étangs comme celle de la haute vallée de Chevreuse avec l’aire située au Mesnil Saint Denis. Et il n’y a aucune raison pour que ce soient toujours les mêmes populations sédentaires qui en portent la charge financière, via leurs impôts.
Si les incidents avec les populations sédentaires restent très limités, ils n’en sont pas moins réels et la concentration sur un site ne peut que déboucher sur de graves problèmes de sécurité publique qui inquiètent tous les habitants. Sans compter l’insécurité intrinsèque du site pour ses usagers potentiels, coincé entre la rigole des étangs et la voie ferrée.
En agissant par surprise et très rapidement pour prendre de vitesse les élus et la mobilisation populaire, les autorités préfectorales doivent veiller à ne pas discréditer l’action de l’Etat et à ne pas miner davantage la confiance que les citoyens doivent pouvoir placer dans leurs élus et dans la République dont les autorités préfectorales sont les dépositaires.
La crise de confiance et le mécontentement étaient patents pendant la réunion publique du 6 mai aux Essarts qui a réuni, presque spontanément, près de 700 personnes.
L’effort de solidarité qu’implique la loi doit être équitablement partagé entre tous les territoires.
350 personnes ont assisté à la table ronde sur l'intercommunalité organisée par l'Union des Amis du Parc à Saint Rémy les Chevreuse.
Preuve que les habitants et leurs élus sont préoccupés par une nouvelle organisation territoriale qui va dessiner l'avenir de notre territoire pour longtemps.
Dans ce maelström, le Parc naturel régional apparaît comme le meilleur garant des équilibres territoriaux entre la ville et la campagne et comme un pôle de stabilité sur le long terme.
Le journal Toutes les Nouvelles a publié le 23 avril, sous la plume de Pascale Tessier, un article qui manque de sérieux. Ancien vice-président du Conseil Général en charge du numérique, ce serait trahir la confiance des électeurs que de ne pas réagir pour clarifier les enjeux et rétablir quelques vérités.
En effet, si les procédures d’attribution des marchés publics qui avait été lancés sous la présidence d’Alain Schmitz n’avaient pas été interrompues en avril 2014, les entreprises des zones d’activités seraient desservies depuis le 1er août 2014 et le réseau de desserte des communes rurales serait en construction depuis le début de cette année.
L’interruption des procédures d’attribution de ces marchés mi-2014 a rebattu les cartes, alors que la desserte par la fibre optique devient un service public universel, à l’instar des réseaux d’eau potable ou d’électricité hier, et qu’elle est très attendue par les entreprises comme par les particuliers.
Pourtant, le département des Yvelines était dans le peloton de tête. J’avais fait adopter dès 2012 un Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique pour la desserte des communes rurales et fait résilier pour faute la délégation de service public passée avec Eiffage en 2009 pour la desserte des zones d’activités afin de rechercher un nouveau délégataire mieux à même de satisfaire les besoins des entreprises.
Si les opérateurs privés déploient rapidement leurs réseaux dans les zones urbaines, avec parfois des problèmes comme à Versailles après le rachat de SFR par Numéricable, qu’en est-il désormais des 158 communes rurales et des zones d’activités ? Car il faut bien distinguer les deux, sous peine de ne rien comprendre, ce que fait notre journaliste.
La desserte des 158 communes rurales : plus lente, plus chère, plus complexe !
Contrairement à ce qu’affirme la journaliste, la construction du réseau de desserte des communes rurales va encore prendre du retard pour les raisons suivantes :
S’il faut refaire un nouveau Schéma Directeur comme me l’a dit le chef de la Mission numérique nationale devant la Commission régionale d’aménagement numérique au mois d’octobre, le Conseil Départemental va perdre les dizaines de millions de subventions de l’Etat et de la Région que nous avions obtenues, que j’avais obtenues oserai-je dire puisque c’est moi qui avais plaidé notre dossier.
Quand le nouveau schéma directeur sera-t-il approuvé ? Avec quelles subventions à la clé ?
Conformément au schéma régional, c’est le Conseil Départemental qui est responsable du déploiement en zone rurale.
Déléguer cette responsabilité à un syndicat mixte est une perte de temps et d’argent, avec des dépenses de structure inutiles alors que la Commission Départementale d’Aménagement Numérique suffit à la nécessaire concertation entre les collectivités territoriales.
Quand le syndicat mixte sera-t-il opérationnel ? Quel sera le niveau de mutualisation de la dépense entre les différentes collectivités et donc l’impact pour les contribuables yvelinois ?
En ce qui concerne la desserte des zones d’activités par le réseau du Conseil Départemental construit par Eiffage (DSP2), il reste à démontrer que la création d’une régie sera plus efficace que la délégation de service public négociée au printemps 2014 en termes de coût et de services pour les entreprises, et qu’elle sera moins coûteuse que la délégation de service public pour le Conseil Départemental c’est-à-dire les contribuables yvelinois.
En la matière, l’expérience nous a appris qu’une délégation de service public bien négociée, comme la DSP1 passée avec Eiffage en 2004, donne toute satisfaction aux deux parties. A l’inverse, la régie de Saint Quentin en Yvelines, Quentiop, connaît des difficultés. Il n’y a pas de vérité dans ce domaine, il n’y a que des contrats bien négociés et des contrats mal négociés.
Début 2014 le Département des Yvelines était dans le peloton de tête des départements français, souvent cité en exemple…
Il prend maintenant du retard. Pour combien de temps ? L’article des Nouvelles n’apporte aucune réponse à ces questions simples mais essentielles :
Quand les Yvelinois des communes rurales seront-ils enfin desservis par la fibre optique ?
Quand les entreprises yvelinoises pourront-elles rivaliser à armes égales avec leurs concurrentes ?
Quand la fracture numérique villes-campagne sera-t-elle réduite ?
La France a beaucoup réduit son effort de défense depuis la fin de la guerre froide, mais toucher les "dividendes de la paix" (1990) c'est ignorer les menaces qui s'aggravent dans un monde de plus en plus désordonné.
Les équipements de nos armées sont pour beaucoup à bout de souffle et il est urgent de les renouveler. Tout comme il est nécessaire de sauvegarder les savoir-faire reconnus de nos militaires. Nos armées sont engagées massivement dans des opérations extérieures coûteuses ainsi qu'à l'intérieur (ce qui n'est pas leur mission en temps de paix, sauf exception), mais en ont-elles vraiment les moyens ? La réponse est non.
Longtemps critiquée, la BCE applique depuis plusieurs mois une politique de "quantitative easing" pour contrer le risque de déflation qui menaçait l'économie de la zone euro au début de l'année.
Aux élections présidentielles de 1981, l'appareil du RPR a secrètement appelé les siens à voter pour François Mittterand afin d'éliminer Giscard d'Estaing.
Ce qu'écrit Roselyne Bachelot est malheureusement vrai. Ce règlement de compte entre chiraquiens et giscardiens a coûté très cher au pays et il en subit encore les conséquences. Car c'est ainsi que la France a ensuite raté le virage de la mondialisation.
Alors que la France est à la croisée des chemins, entre sursaut national et déclin, il faut espérer que la classe politique saura tirer les leçons du passé et choisir l'intérêt du pays plutôt que les calculs politiciens.
Le gouvernement veut lancer un programme massif de construction de logements dans les Yvelines, mais il ne tire pas les leçons du passé.
Il s'apprête à répéter les mêmes erreurs en construisant des "quartiers" comme dans les années 1960, avec une urbanisation anarchique au gré d'opportunités foncières, alors que la politique d'aménagement du territoire de la fin des années 1960 nous a appris à rechercher une réelle cohérence avec la création de villes nouvelles comme Saint Quentin en Yvelines.
L'amateurisme est la marque de fabrique de François Hollande !
Elections départementales 2015
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Les Yvelines et l'aéronautique
Budget 2012
Empreinte écologique