Longtemps critiquée, la BCE applique depuis plusieurs mois une politique de "quantitative easing" pour contrer le risque de déflation qui menaçait l'économie de la zone euro au début de l'année.
Cette politique porte ses fruits mais ce "dopage" de l'économie européenne n'est pas sans danger car il doit éviter deux écueils.
Le premier écueil, c'est comment sortir de cette politique sans provoquer un nouveau ralentissement de l'économie ? De toute évidence, il faudra un réglage très fin du mécanisme de sortie pour ne pas retomber dans l'ornière.
Le second écueil, c'est de relancer l'inflation à un niveau trop élevé qui provoquerait de nouveaux déséquilibres (voir la note du 8 juin 2013).
Pendant que les décideurs politiques européens s'enlisent sur le cas de la Grèce, l'indépendance de la BCE lui a permis de faire preuve de pragmatisme et d'esprit de décision.
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