Yves VANDEWALLE

L'hebdo Politique : Interview du 14 avril

 

VEDECOM : la voiture autonome, ça roule !

L'Institut de recherche Védécom est implanté à Satory. Il est soutenu par de nombreux partenaires dont le Conseil départemental des Yvelines.

Il a ouvert ses portes aujourd'hui pour présenter ses grands programmes de recherche qui portent principalement sur le véhicule autonome et son environnement. 
Les visiteurs, professionnels et journalistes, ont pu tester de nombreux matériels. 

 

 

 

Parmi ceux-ci, le démonstrateur Fabric est une piste de recharge dynamique sans contact pour augmenter l'autonomie des véhicules électriques. Il suffit d'emprunter cette piste pour recharger la batterie.

 

A cette occasion j'ai fait part au président de Védécom, Rémi Bastien, de plusieurs propositions d'expérimentation qui pourraient être menées en partenariat avec le Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse.

 

 

Une solution pour le déploiement à grande échelle de l'écomobilité 
  

 

Internet - THD : à l'aube d'une nouvelle donne ?

Dès le milieu des années 2000 le Parc naturel régional a mené une étude en vue du déploiement de la fibre optique sur son territoire, mais le projet a avorté car rien n'était mûr, ni la législation, ni la motivation des collectivités et des opérateurs.  

De 2010 à début 2012 le Conseil Général a élaboré, sous ma direction, son Schéma Directeur Territorial d'Aménagement Numérique (SDTAN) conformément au nouveau cadre réglementaire défini par l'ARCEP.

 

Pour faire simple, les opérateurs devaient prendre en charge le déploiement de la fibre optique dans les zones urbaines jugées économiquement rentables, tandis que le Conseil Général se chargeait du déploiement dans les 158 communes rurales jugées non rentables pour les opérateurs privés.

 

Seule entorse à cette règle, Orange a décidé en 2011 de déployer la fibre optique dans quelques communes rurales comme la communauté de communes de Rambouillet et Lévis Saint Nom suite à un appel à manifestations d'intentions d'investissement lancé en janvier 2011 par l'Etat. Le but de cet opérateur était de tester les facteurs techniques et économiques d'un déploiement en zone rurale.

 

Le déploiement de la fibre optique à Lévis Saint Nom a permis de vérifier la forte appétence des usagers ruraux pour cette technologie et on peut espérer que les opérateurs privés vont maintenant s'intéresser aux communes rurales.

 

C'est peut-être une nouvelle donne qui se prépare et qui pourrait réserver de bonnes surprises aux usagers des communes rurales qui attendent la fibre avec impatience.

 

En 2013, nous avions anticipé de possibles changements du contexte technico-économique et les marchés qui avaient été lancés par le Conseil Général comportaient une clause de "stop and go" qui permettait d'interrompre les marchés pour procéder aux adaptations nécessaires.

 

Le Conseil Départemental trouvera-t-il une issue heureuse grâce à l'opération exemplaire de Lévis Saint Nom ? 

Chevreuse : Les Parcs Naturels ont 50 ans

 Les Parcs naturels régionaux ont été créés par un décret signé par le général De Gaulle en 1967.

50 ans plus tard, la Fédération des Parcs naturels régionaux de France, la Secrétaire d'Etat à la biodiversité et le Président de l'Assemblée des Régions de France ont ouvert ce cinquantenaire dans le Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse.

Pour en savoir plus, regardez le reportage de TVFil.

PNR : un contrat "Territoire à énergie positive" de 355 972 €

 

Le ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer vient d'attribuer au Parc une subvention exceptionnelle de 355.972 € pour la réalisation de trois projets de développement durable :

 

1) La construction d'une salle communale multifonction à Bonnelles, un bâtiment public "passif" du point de vue énergétique.    

 

2) L'acquisition de 6 carrousels pour garer les vélos en toute sécurité à la Maison du Tourisme et de l'Ecomobilité à côté de la gare de Saint Rémy les Chevreuse.

 

3) L'acquisition de véhicules électriques pour la Maison du Tourisme et de l'Ecomobilité.

 

J'ai signé le contrat avec Ségolène Royal. Les fonds sont immédiatement disponibles et les projets doivent démarrer avant la fin de l'année 2017.

 

 

Les projets relatifs à la production d'énergie renouvelable, à la mobilité durable et aux économies d'énergie font partie des priorités du Parc naturel régional.

Parc naturel régional : la ventilation naturelle économise l'énergie

Une start-up de Toussus le Noble, AirDesignLab, travaille sur les techniques de ventilation naturelle des bâtiments qui permettent de faire des économies d'énergie importantes. 

Primé aux "Utopies Réalistes" du Parc, un premier dispositif a été installé au Proto204, un bâtiment de l'Université Paris11 utilisé par l'Etablissement public de Paris-Saclay pour expérimenter des solutions innovantes.

 

 

L'un des pionniers de cette technique de ventilation naturelle, basée sur la convection, est le cabinet d'architecte Nicolas Michelin et Associés qui compte de très belles réalisations à son actif comme le nouveau site du ministère de la défense à Balard dont les formes, inspirées par les avions furtifs, répondent aussi aux exigences techniques de la ventilation naturelle. Les petits "pyramidions" qui dominent l'ensemble servent ainsi de cheminées d'extraction.

 

Les économies d'énergie réalisées grâce à cette technique justifient son emploi en rénovation et toute la question est de rechercher comment l'adapter à des bâtiments existants dont l'architecture n'a pas été spécialement conçue pour optimiser la ventilation naturelle.

 

 

Internet : Lévis Saint Nom, première commune rurale "fibrée" des Yvelines

Le très haut débit internet est un enjeu majeur pour le développement des territoires ruraux, notamment pour stimuler leur développement économique et réduire les déplacements, a réaffirmé Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d'Île de France, à l'occasion de l'achèvement des travaux de déploiement de la fibre optique dans cette commune de la vallée de Chevreuse.

 

A l'issue d'un an et demi de travaux. le maire de Lévis Saint Nom, Anne Grignon et Marc Blanchet, directeur Orange Île de France ont manifesté leur satisfaction car l'opération, qui avait valeur de test tant d'un point de vue technique que commercial, est un beau succès puisque la plupart des usagers sont passés à la fibre optique.

 

Dès les années 2000, le Parc naturel régional avait examiné la faisabilité d'un déploiement de la fibre sur son territoire, mais rien n'était mûr. En 2011, Orange avait présenté son plan de déploiement de la fibre optique dans le département des Yvelines, un plan centré sur les communes urbaines en vertu des règles nationales fixées par l'ARCEP, tout en prévoyant quelques déploiements dans des communes rurales autour de Rambouillet, ainsi qu'à Lévis Saint Nom et Le Mesnil Saint Denis, pour en évaluer les conditions techniques, financières et commerciales.

 

En 2012 c'était aussi une façon, pour la Commission Départementale d'Aménagement Numérique (CDAN) et le Conseil Général, de stimuler la concurrence entre les zones de déploiement d'initiative privée et celles d'initiative publique pour accélérer la couverture de tout le territoire.

 

 

 

 

  

L’écomobilité arrive en haute vallée de Chevreuse

Des bornes de recharge rapides pour les véhicules électriques et bientôt de l’autopartage à titre expérimental avec des Renault Zoé, c’est ainsi que la communauté de communes de la haute vallée de Chevreuse prend, parmi les premières en zone rurale, le chemin de la mobilité durable.

Le but est de favoriser le développement de l’usage des véhicules électriques et d’expérimenter l’autopartage en zone rurale où la facilité de déplacement est la préoccupation numéro un des habitants.

La création d’une maison de l’écomobilité à côté de la gare de Saint Rémy les Chevreuse et, je l’espère, la création d’une application de covoiturage par le Conseil régional d’Île de France devraient compléter ce dispositif pour faciliter les déplacements quotidiens des habitants de la vallée dans le respect des principes du développement durable comme il se doit dans un Parc naturel régional.

Ce projet est cofinancé par l'ADEME et le Conseil Régional d'Ile de France.

Une filière de construction bois en vallée de Seine ?

En 2013, le Conseil Général avait lancé un appel à projets sur l'écoconstruction bois qui avait permis de sélectionner quelques beaux projets présentés au salon Batimat.

A cette occasion, l'une de nos entreprises lauréates, Techniwood avait été primée. Elle poursuit depuis un très beau parcours et vient d'être sélectionnée pour construire à Bordeaux la Tour SILVA, un immeuble de 18 étages et 50m de haut construit en bois à 80%. Une première dans le monde.

 

La construction bois progresse et la vallée de la Seine peut constituer une base d'approvisionnement et de fabrication pour desservir la clientèle de l'Île de France.  

Mieux se déplacer dans les Yvelines

Se déplacer est l'une des principales préoccupations des Yvelinois car les moyens et les infrastructures de transport sont insuffisants et saturés aux heures de pointe. Avec le numérique, ce doit être la première priorité des investissements du Conseil départemental afin d'améliorer les conditions de vie des Yvelinois. 

Dans le cadre du débat d'orientations budgétaires, j'ai demandé au président Bédier de réduire fortement les crédits pour la construction de logements,100 millions d'euros alors que ce n'est pas une compétence départementale, pour les réaffecter en partie à l'accélération de la modernisation de nos réseaux de transport. A quoi bon construire si les habitants ne peuvent pas se déplacer ? 

 

J'ai donc voté le plan qui fixe les grandes orientations et les priorités d'ici 2020, en espérant qu'il sera accéléré et en attirant l'attention du président sur deux points :

 

1) Mieux veiller à la cohérence des projets sur la RN10 car il est vain de fluidifier le trafic à Trappes et Rambouillet si on ne traite pas aussi les points noirs des carrefours des Fontaines à Coignières et des Essarts le Roi. 

 

2) Pour améliorer la desserte de la zone rurale, j'ai suggéré de créer un service de covoiturage local (une sorte de BlaBlaCar local) en partenariat avec une entreprise.

 

 

 

Le Conseil départemental relance le très haut débit

Au printemps 2014, le nouveau président du Conseil Général avait interrompu les marchés publics lancés pour la conception/réalisation et l'exploitation d'un réseau de fibre optique pour la desserte des communes rurales du département. 

Le Conseil départemental vient de prendre la décision de confier le déploiement d'un réseau très haut débit dans les communes rurales à un syndicat mixte ouvert baptisé Yvelines Numériques. 

 

C'est une bonne nouvelle pour les usagers. Les grands principes restent identiques à ceux adoptés par l'Assemblée départementale sous ma vice-présidence en 2012 et 2013 et on aurait pu éviter de perdre deux ans pour rien ou presque car il y a tout de même deux différences importantes :

 

1) Le projet prévoit de ne raccorder que 78.000 usagers à la fibre optique (FttH) tandis que 23.000 ne bénéficieront que d'une montée en débit, une technologie dont les débits sont très loin des offres commerciales des opérateurs et des besoins de la plupart des Yvelinois, surtout au moment où le Conseil départemental envisage d'équiper tous les collégiens de tablettes numériques.

 

En 2012 j'avais écarté cette solution, plus coûteuse (c'est reculer pour mieux sauter, il faudra bien un jour tout passer en fibre optique) et inégalitaire car tous les usagers doivent bénéficier du même service public (imagine-t-on des usagers en 110 volts et d'autres en 220 volts ?).

 

2) En 2012, le Conseil Général avait mis en place un dispositif léger et efficace pour la conduite du projet : une maîtrise d'ouvrage départementale et une Commission Départementale d'Aménagement Numérique (CDAN) pour associer toutes les collectivités à sa conception/réalisation.

 

Un syndicat mixte est par nature plus lent et plus coûteux (au moment où il faut faire des économies budgétaires) et les collectivités (EPCI et communes) n'auront pas davantage de pouvoir puisque les principes du projet et les règles de fonctionnement du syndicat sont déjà fixés par la délibération du Conseil départemental... 

 

Hors subventions le coût de l'investissement réseau est évalué à 74 millions d'euros, 75% à la charge du Conseil départemental et 25% à la charge des collectivités (EPCI/communes).