Dès le milieu des années 2000 le Parc naturel régional a mené une étude en vue du déploiement de la fibre optique sur son territoire, mais le projet a avorté car rien n'était mûr, ni la législation, ni la motivation des collectivités et des opérateurs.
De 2010 à début 2012 le Conseil Général a élaboré, sous ma direction, son Schéma Directeur Territorial d'Aménagement Numérique (SDTAN) conformément au nouveau cadre réglementaire défini par l'ARCEP.
Pour faire simple, les opérateurs devaient prendre en charge le déploiement de la fibre optique dans les zones urbaines jugées économiquement rentables, tandis que le Conseil Général se chargeait du déploiement dans les 158 communes rurales jugées non rentables pour les opérateurs privés.
Seule entorse à cette règle, Orange a décidé en 2011 de déployer la fibre optique dans quelques communes rurales comme la communauté de communes de Rambouillet et Lévis Saint Nom suite à un appel à manifestations d'intentions d'investissement lancé en janvier 2011 par l'Etat. Le but de cet opérateur était de tester les facteurs techniques et économiques d'un déploiement en zone rurale.
Le déploiement de la fibre optique à Lévis Saint Nom a permis de vérifier la forte appétence des usagers ruraux pour cette technologie et on peut espérer que les opérateurs privés vont maintenant s'intéresser aux communes rurales.
C'est peut-être une nouvelle donne qui se prépare et qui pourrait réserver de bonnes surprises aux usagers des communes rurales qui attendent la fibre avec impatience.
En 2013, nous avions anticipé de possibles changements du contexte technico-économique et les marchés qui avaient été lancés par le Conseil Général comportaient une clause de "stop and go" qui permettait d'interrompre les marchés pour procéder aux adaptations nécessaires.
Le Conseil Départemental trouvera-t-il une issue heureuse grâce à l'opération exemplaire de Lévis Saint Nom ?
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