Yves VANDEWALLE

Curiosity nouvelles images de Mars

Cette très belle photo de Mars prise par le robot Curiosity n'invite-t-elle pas à la randonnée...

RD91 : deux giratoires... en panne !

Le Conseil Général a décidé de réaliser deux giratoires pour améliorer la sécurité aux carrefours de Port Royal des Champs à Magny les Hameaux (suppression du feu rouge) et Saint Lambert des Bois. 

Ces deux projets, prêts, financés, et même en cours de démarrage à Magny les Hameaux sont l'un et l'autre bloqués car les propriétaires des terrains nécessaires à ces aménagements refusent de les céder.

A Saint Lambert des Bois, les discussions s'éternisent avec un propriétaire privé. 

A Magny les Hameaux, c'est l'Agence des Espaces Verts (c'est à dire le Conseil régional d'Ile de France) qui refuse de céder les quelques centaines de m2 nécessaires. Il s'agit pourtant d'un projet étudié en étroite concertation avec la commune, à la demande du maire de Magny-les-Hameaux qui souhaite dévier le trafic de Buloyer.

Amsterdam : les "Smart Working Center"

Les SWC sont des hôtels d'entreprise qui peuvent accueillir tous les types d'entreprise, en leur louant des surfaces de travail allant d'une table à des bureaux classiques, pour des périodes d'une heure à plusieurs années. Souplesse, modularité et confort caractérisent ces hôtels à l'architecture très ouverte, offrant des services mutualisés comme l'accueil, la restauration rapide et salle de téléprésence pour tenir des réunions à distance. Les réservations se font par internet et dans tous les centres comparables (en l'espèce la chaîne "Spaces").

Les SWC peuvent aussi accueillir des services éducatifs ou de santé.

Les SWC servent avec une grande efficacité économique des objectifs aussi différents que l'hébergement des entreprise, une pépinière d'entreprise, un centre de télétravail... Le décloisonnement des fonctions permet d'optimiser l'utilisation des surfaces de bureaux.

Pour le télétravail, le retour d'expérience se résume ainsi : si l'objectif est de réduire les déplacements des salariés, le modèle économique ne fonctionne pas. Ce qui compte, c'est la valeur ajoutée par employé qui est optimisée en jouant à la fois des déplacements et de l'optimisation de l'utilisation des surfaces de bureau.
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PSA : un camouflet pour François Hollande

Dans son intervention télévisée du 14 juillet, le président de la République avait qualifié "d'inacceptable" le plan de réorganisation du groupe PSA. 

Le rapport Sartorius, demandé par le gouvernement, a été rendu public hier. S'il critique la stratégie passée du groupe (investissements et manque d'ouverture internationale), il confirme la stratégie de redressement industriel du groupe PSA et donc la fermeture du site d'Aulnay.

Les rodomontades sont de peu d'effet face aux réalités économiques. En 1997, Lionel Jospin en avait déjà fait l'expérience avec la fermeture du site Renault de Vilwoorde. Et ce qui est vrai à l'échelle de PSA, l'est aussi à l'échelle du pays. Assez d'amateurisme.

François Hollande fait fausse route

François Hollande avait fait de la croissance son principal slogan électoral pour sortir le pays de la crise, mais il annonce des mesures contre la croissance :

1) Alors que le précédent gouvernement était parvenu à réduire les dépenses publiques pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale, le Président de la République se contente de les stabiliser.

2) Comme c'est insuffisant pour redresser les finances publiques, il va augmenter massivement les impôts :

Ce seront 10 milliards de plus pour les ménages dont le pouvoir d'achat va encore diminuer alors que la consommation est le seul moteur de l'économie.

Et 10 milliards de plus pour les entreprises alors que leurs marges sont au plus bas depuis un quart de siècle, ce qui va pénaliser leurs capacités d'investissement et donc l'avenir.

"Sont-ils si nuls ?" titre Le Nouvel Observateur. La question mérite d'être posée.

La fin du "Grand Paris" ?

Avec le "Grand Paris", Nicolas Sarkozy avait donné une impulsion sans précédent depuis les années 1960 à l'aménagement du territoire de la Région Ile de France.

Ce projet semble maintenant enlisé alors que la modernisation et le développement des transports en commun en Ile de France sont d'une urgence absolue pour que notre région puisse à la fois rester le moteur de l'économie nationale et rivaliser avec les autres "régions-capitales" à l'échelle mondiale.

C'est ainsi que l'OIN de Saclay ne peut pas réussir sans la création de la "ligne verte" du métro automatique.

Mais il y a pire : la majoration des taxes pesant sur les entreprises et destinées à financer ces grands projets est, elle, bien réelle. Sans la contrepartie du service rendu ! Serait-ce un marché de dupes ?

D'autant que l'assiette qui sert à taxer les entreprises est parfaitement inadéquate et qu'elle crée de graves distorsions de concurrence à l'intérieur de l'Ile de France. Député, j'avais obtenu la création d'un groupe de travail présidé par le Préfet de Région pour y remédier. J'y ai participé et la commission a rendu son rapport en juillet en reprenant, pour la taxe sur les bureaux, la proposition que j'avais faite avec la CCI de Versailles.

La balle est maintenant dans le camp du gouvernement, un dossier chaud qui, comme beaucoup d'autres, ne peut pas attendre car il s'agit de la vie quotidienne et de l'avenir des franciliens.

Conseil Général : 116 millions d'euros pour les collèges

Les chiffres clés :

= 115 collèges publics dont 2 établissements internationaux et 22 collèges privés,

= 78.000 collégiens dont 64.000 dans le public et 14.000 dans le privé,

= 1130 agents techniques des collèges, 200 contrats aidés et 90 ETP en suppléance,

= 800.000 m2 de planchers,

= 49.000 repas servis chaque jour dans les demi-pensions des collèges publics,

= Un niveau d'équipement TICE élevé, avec 10.000 ordinateurs et 1.100 TNI.

= 116 millions d'euros en 2012, dont 106 pour les collèges publics (40% en investissements) et 10 pour le privé.

La crise des dettes souveraines : la revanche des jeunes générations ?

La Banque Centrale Européenne (la BCE) a pris la décision de desserrer l'étau des marchés sur les pays européens en crise qui empruntent à des taux trop élevés pour pouvoir à la fois se désendetter et redresser leur économie.

C'est une bonne décision qui recherche un juste équilibre entre redressement des comptes publics et croissance économique, pour éviter la spirale de la récession.

C'est une bonne décision car elle est assortie de garde-fous pour empêcher toute démagogie et éviter de creuser le fossé entre les pays fourmis du nord de l'Europe et les pays cigales du sud de l'Europe. Autrement dit, il n'est pas question de signer des chèques en blanc aux pays du sud.

La BCE est sur la "corde raide" : soit elle fait "tourner la planche à billets" au risque d'accélérer l'inflation, soit elle dégrade son bilan.

Au fond, la création monétaire par la BCE fait l'objet d'un débat sous-jacent et très peu commenté : Quelle érosion monétaire pour l'euro ? Et quelle parité pour l'euro ?

Avec deux réponses principales :

1) Soit on privilégie la lutte contre l'inflation et la défense de la monnaie, ce qui privilégie les générations qui ont à la fois endetté le pays (pour maintenir leur niveau de vie) et pour une partie beaucoup épargné car cela passe par une certaine austérité et une faible croissance économique.

2) Soit on "laisse filer" la monnaie, ce qui accélère l'érosion monétaire et facilite le désendettement au détriment des épargnants, mais accélère aussi la croissance économique dont les principaux bénéficiaires sont alors les jeunes générations.  

 Derrière des débats très techniques, ce sont des choix politiques fondamentaux qui s'opèrent.

La question intergénérationnelle est posée par la crise des dettes souveraines des pays européens du sud. La création d'emplois-jeunes (une recette éculée et peu efficace) est une mesure bien dérisoire au regard des enjeux.

La France n'a pas besoin de "pansements sociaux" qui cachent le mal sans le guérir, elle a besoin de "remèdes" économiques pour renouer avec la croissance et redonner un avenir à la jeunesse.

 

Le ministère de la Défense choisit le drone REAPER

Afin d'éviter une rupture capacitaire, le précédent ministre de la Défense avait choisi le F-Héron TP en attendant l'arrivée d'un drone MALE franco-britannique à l'horizon 2020.

Le nouveau ministre de la Défense s'apprête maintenant à acheter des drones Reaper fabriqués par General Atomics et francisés par Cassidian.

 Ce choix n'est pas contestable du point de vue de la satisfaction des besoins militaires, comme du point de vue économique. Mais sa portée à long terme est considérable puisque ce choix remet en cause de fait le tandem franco-britannique (Dassault - B.A.E.) pour la conception et la réalisation du futur drone MALE européen.

 Le grand gagnant pourrait être le groupe EADS qui conserverait et améliorerait son savoir-faire en matière de drones MALE (acquis avec le Harfang), ce qui relancerait le Talarion dans la compétition pour le futur drone MALE européen. Mais avec quels pays partenaires car l'Espagne est impécunieuse et l'Allemagne incertaine ? 

 

Défense : un tiers des tableaux d'avancement supprimés pour 2013 !

Discrètement, Bercy a fait passer à la trappe le tiers des avancements militaires. Au nom de la "dépyramidation". Séisme annoncé !
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