Yves VANDEWALLE

Débat à l'Assemblée nationale

Lire le débat sur l'opposabilité des chartes aux documents d'urbanisme. 
Au cours du débat à l'Assemblée nationale, un seul des amendements a été adopté.

 Pour autant, le débat a été fort utile car il a permis d'éclairer la position du gouvernement sur la question centrale de l'opposabilité des chartes aux documents d'urbanisme.

Le gouvernement a refusé de revenir sur la suppression de l'opposabilité des chartes aux Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) parce qu'il estime que la subordination des PLU à un SCOT est suffisante, le SCOT devant être compatible avec la charte. On a donc un dispositif clairement hiérarchisé.

Cela n'épuise pas complètement la question qui porte sur le degré de précision de ces différents documents, d'où les amendements, mais nul doute que les termes de ce débat seront utiles pour juger d'éventuels contentieux et forger une jurisprudence.  

En revanche, la question de l'application de la SRU dans les petites communes rurales de l'Ile de France membres d'une intercommunalité de plus de 50.000 habitants avec une ville de plus de 15.000 habitants, n'a pas été traitée et les amendements ont été repoussés. C'est d'autant plus regrettable que si l'enjeu est considérable pour ces petites communes (plus de 200 logements sociaux à construire à Cernay la Ville, ce qui ferait passer la population à plus de 3000 habitants pour assurer la mixité sociale, avec un taux de croissance démographique annuel de l'ordre de 5% !), l'enjeu est minime à l'échelle de l'Ile de France qui, par exemple, compte plus de 300.000 logements vacants...

 

Manifestation des élus et partenaires du 10 septembre

La manifestation près de l'Assemblée Nationale a réuni près d'une centaine d'élus et de représentants des associations, à l'occasion de l'ouverture du débat sur la loi Alur présentée par Cécile Duflot.

Pendant la discussion, nos parlementaires vont défendre des amendements pour conserver l'opposabilité des chartes des PNR aux documents d'urbanisme, le socle de l'aménagement du territoire des Parcs, et corriger les excès de la loi SRU.

L'interview d'Yvelines Première

L'interview de TVFIL78

 

MOBILISATION de tous les Elus du PARC

Madame, Monsieur, chers amis,

Jamais depuis leur création en 1967 les Parcs naturels régionaux n'ont eu à subir de telles attaques qu'aujourd'hui, et tout particulièrement le nôtre.

Le projet de loi Alur qui sera examiné par l'Assemblée nationale à partir de la semaine prochaine prévoit notamment de supprimer l'opposabilité des chartes aux PLU alors que cette mesure est l'un des socles des chartes des Parcs naturels régionaux. Depuis le printemps, la Fédération des Parcs tente de s'y opposer, en vain.

Parallèlement, madame Duflot refuse d'examiner nos demandes argumentées relatives à la construction de logements sociaux en milieu rural en Ile-de-France. Elle argue que les PNR ne sauraient se soustraire à un effort de solidarité nationale, mais feint d'ignorer que l'incohérence actuelle est la conséquence d'une adhésion à la CCPFY... Elle feint aussi d'ignorer que c'est contraire aux principes du développement durable et du futur SDRIF qui s'opposent à tout étalement urbain.Enfin, elle ignore tous les efforts du Parc en faveur de la mixité sociale.

Cette absence de dialogue (nos arguments n'ont même pas été examinés !) me conduit :

1) A travailler avec les députés pour tenter d'amender le projet de loi. Vous trouverez en pièce jointe les projets d'amendements (dont les deux premiers sont issus de la Fédération des PNR et sont soutenus aussi par le président PS de la commission du développement durable de l'Assemblée nationale !). Au passage, je remercie JF Poisson et son équipe qui ont fait le travail.

2) A vous inviter à une MANIFESTATION de tous les élus et partenaires 

MARDI 10 SEPTEMBRE DE 15h à 18h près de l'Assemblée Nationale, place Edouard Herriot.
JE COMPTE SUR VOTRE PRESENCE.

Je mesure ce que cette démarche peut avoir d'inhabituelle, mais elle est à la mesure de menaces qui mettent en péril le travail accompli depuis 40 ans et une forme d'aménagement du territoire qui a fait ses preuves.

A MARDI

Lire les amendements de Jean-Frédéric Poisson

Chevreuse, inauguration du terrain de football synthétique

Afin de permettre la pratique du football toute l'année dans de bonnes conditions, le schiste a été remplacé par un revêtement synthétique. C'est la seconde rénovation de ce genre dans le canton, après le terrain de Voisins le Bretonneux.

L'inauguration a eu lieu en présence de nombreuses personnalités du monde du football. Le Conseil Général a subventionné cette opération à hauteur de 120.000€.

Avec près de 35000 licenciés, le football est la deuxième activité sportive des Yvelinois.

Inauguration du premier espace de co-working des Yvelines

 Inauguration du premier espace de co-working des Yvelines. C'est dans le bâtiment qui abrite déjà la pépinière d'entreprises Isaac Newton, aux Mureaux, qu'a été inauguré le premier espace de coworking yvelinois.

Cet espace de travail partagé correspond à une évolution profonde des modes de travail, avec 135m2 d'espace de travail ouvert à tous, moyennant un loyer modique.

L'espace de travail comprend aussi une salle de téléconférence.

Le Conseil Général a financé cette réalisation à hauteur de 17000 Euros. Espérons que cette initiative sera suivie rapidement par d'autres collectivités yvelinoises. 

 Pour en savoir plus : www.coworking78.fr

Inauguration de "paroles de jardiniers" au Grand Trianon

L'occasion, ce mois-ci, de découvrir des jardins secrets et moins secrets et de mieux connaître les richesses de notre territoire.

Le sentier de découverte de Maincourt

La rénovation du sentier de découverte de Maincourt touche à sa fin. Le sentier est désormais accessible aux personnes à mobilité réduite.

Université de Stanford

L'Université de Stanford, 2e en 2013 au classement de Shanghai, comprend une faculté de droit (Law School) dont un programme de recherche est dédié à la science et à la technologie.

Le Center for Automotive Research étudie notamment les évolutions législatives et règlementaires qui doivent accompagner le développement des nouveaux véhicules automatiques.

J'y ai rencontré, avec Michel Parent de l'INRIA, Sven A. Beiker, directeur exécutif du Centre et Bryan Walker Smith, chercheur associé.

En mai dernier, le ministère des Transports des Etats-Unis (Transportation Department) a formulé une recommandation pour les Etats de l'Union, qui autorise l'expérimentation de véhicules sans pilote et encourage les outils d'aide à la conduite.   

En Google Car

Avec Michel Parent de l'INRIA et Marie-Perrine Durot de l'ARD, j'ai rencontré l'équipe qui conduit le projet de véhicule automatique de Google, la Google Car et j'ai eu le privilège de l'essayer sur autoroute en mode automatique.

L'équipe dirigée par Chris Urmson nous a réservé un très bon accueil et s'est montrée intéressée par les expériences européennes, notamment par les véhicules présentés au Salon de Genève sur le stand du Conseil Général des Yvelines.

La nouvelle génération des Google Cars utilise des Lexus, en raison des performances de la direction assistée et du freinage selon Google. L'automatisme repose sur trois détecteurs, un petit radar placé à l'avant dans la calandre, un lidar à 360° placé sur le toit et une caméra placée derrière le haut du parebrise.

L'ambition de Google est, je cite, de "changer le monde"...!

France : la société duale

La société française est coupée en deux.

D'un côté, les salariés qui croulent sous le poids des impôts et des charges sociales qui laminent leur pouvoir d'achat, des salaires tellement amputés qu'une partie de la classe moyenne ressent un véritable déclassement social et que l'on a vu apparaître depuis quelques années une nouvelle catégorie, les "travailleurs pauvres" !

De l'autre ceux qui vivent de ces transferts sociaux massifs dont l'augmentation semble sans fin, sans pour autant faire régresser la pauvreté.

Qui ne voit que c'est un cercle vicieux qui entraîne un appauvrissement de tous les Français, à l'exception d'une toute petite minorité, et l'atrophie de notre économie ? Le gouvernement ne pense qu'à augmenter les impôts pour boucler les fins de mois, il ne pense qu'à redistribuer toujours plus pour retarder les réformes nécessaires, ce faisant il aggrave les fractures sociales et tourne le dos à l'avenir.

Les salariés français travaillent jusqu'au 26 juillet pour financer les dépenses publiques