Yves VANDEWALLE

L'hebdo Politique : Interview du 14 avril

 

BIOMIS G3 ou comment valoriser une friche en vallée de Seine

Le projet BIOMIS G3 vise à valoriser des terres inutilisables pour des productions agricoles traditionnelles en y produisant du Miscanthus, une plante peu exigeante et très productive.

L'objectif est aussi de sélectionner les variétés les plus adaptées à des usages aussi variés que les matériaux d'isolation thermique pour le bâtiment ou de nouveaux types de composites pour l'automobile.

En savoir plus :

Biomis G3 et l’émergence de nouvelles filières vertes…
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Urbanisation du Parc : Le Canard dévoile le pot aux roses

Dans son numéro daté du 6 novembre, Le Canard Enchaîné publie un article qui éclaire d'une lumière crue la politique d'urbanisation menée par Cécile Duflot.

A sa lecture, on comprend mieux pourquoi la ministre reste imperméable à tous nos arguments et fait fi du soutien que nous a apporté le ministre de l'Ecologie et du Développement durable.

Lire l'article du Canard Enchaîné

Un lauréat du Conseil Général "Grand prix national de l'ingénierie"

Le Syntec-Ingénierie (la Fédération professionnelle des sociétés d'ingénierie, du numérique...) a attribué le Grand Prix national de l'Ingénierie 2013 à la société Akka Technologies pour le projet Link and Go.

 

 

 

 

 

Le projet Link and Go est l'un des lauréats de l'appel à projets du Conseil Général des Yvelines sur l'automobile du futur, l'un des lauréats présentés cette année au Salon de l'automobile de Genève (voir note du 11 mars 2013).

Un projet qui n'aurait pas vu le jour sans l'appui financier du Conseil Général.  

Sur les dix lauréats des deux appels à projets 2013 du Conseil Général des Yvelines, automobile du futur (4) et écoconstruction bois (6), trois ont aussi été distingués à l'échelle nationale.

Après la société Induct au Palmarès national du Prédit (voir la note du 10 octobre) et la société Akka Technologies, la société Techniwood (partenaire de Bouygues Bâtiment IdF - Habitat social dans le projet MIX3B ) vient d'obtenir le Trophée d'Or du Palmarès du concours de l'innovation 2013 du salon Batimat qui réunit chaque année tous les professionnels du secteur.

Voilà qui en dit long sur la qualité des entreprises yvelinoises et la qualité des projets soutenus financièrement par le Conseil Général des Yvelines dans le cadre de ses appels à projets.

 

L’éco-construction bois yvelinoise s’expose à Batimat

Le Conseil général présente les six lauréats de son appel à projets «éco-construction»au Salon Batimat, qui se tient à Villepinte (Seine-Saint-Denis) du 4 au 8 novembre.

Les six projets primés sont exposés sur le stand du Conseil général (Hall 5 A – M130). 

 

 

 

 

 Hier au travers de cet appel à projets, aujourd’hui par sa participation à Batimat, le Conseil général confirme son attachement au secteur et poursuit son objectif : agir pour l’emploi et l’environnement, faire des Yvelines un département de référence dans l’éco-construction et la filière bois en particulier.

En savoir plus sur les lauréats

Un prix national pour la société Techniwood (partenaire de Bouygues Bâtiment IdF - Habitat social dans le projet MIX3B ) qui vient d'obtenir le Trophée d'Or du Palmarès du concours de l'innovation 2013 du salon Batimat qui réunit chaque année tous les professionnels du secteur.

Le Solar Décathlon bientôt dans les Yvelines

Transports : bien choisir ses priorités

Les députés français viennent d'approuver la construction d'un nouveau tunnel ferroviaire entre la France et l'Italie, un investissement majeur jugé d'une "faible rentabilité socio-économique".

Mais parallèlement, le gouvernement a renvoyé à 2030 l'ouverture de la ligne 18 du Grand Paris Express qui doit desservir notamment le cluster mondial de Paris-Saclay en plein développement. Le tronçon le plus rentable du futur réseau qui doit fluidifier les déplacements en Ile de France.

Se tromper de priorité est une grave erreur de jugement qui pénalise la croissance économique de la région Ile de France, la locomotive économique du pays, et l'amélioration de la vie quotidienne des franciliens. Gouverner c'est prévoir, c'est aussi avoir un jugement sûr.

Lire l'article du "Monde"

Loi Urbanisme et Logement : l'amendement Larcher rejeté

Gérard Larcher a tenté d'amender la loi Urbanisme et Logement (ALUR) pour réduire les obligations de construction de logements sociaux pesant sur les petites communes rurales du sud-Yvelines.

L'amendement a été rejeté à l'issue d'un long débat qui montre que le problème posé par ces communes n'a pas été compris par la ministre Cécile Duflot.

Contrairement à ce qu'elle affirme, madame Duflot ne connaît pas bien notre territoire. Elle confond allègrement les populations de Bonnelles et Sonchamp avec celle du 16e arrondissement de Paris et semble ignorer que depuis des décennies ces communes accueillent des populations contraintes de chercher à la campagne des logements à des prix abordables, avec une mixité sociale de fait (même s'il n'y a que peu de logements sociaux au sens administratif). Sait-elle que les prix dans ces communes sont inférieurs à ceux de Saint Quentin en Yvelines ? Et bien inférieurs à ceux du centre de l'agglomération ?

La solution du problème du logement n'est pas dans ces communes, mais à Paris qui a perdu des centaines de milliers d'habitants ! Les DALO ne s'y trompent pas, c'est à Paris qu'ils manifestent, là où on trouve du travail et des transports en commun !

Madame Duflot affirme aussi être ouverte au dialogue avec les maires, mais alors pourquoi n'a-t-elle pas répondu à leur demande de rendez-vous depuis le mois d'avril ? Cela lui aurait évité de tenir un discours purement idéologique, éloigné de toute réalité.

Pour la population, la réalité c'est que les pénalités financières pour insuffisance de logements sociaux vont contraindre les maires de ces communes à augmenter fortement les impôts locaux et amputer ainsi le budget des ménages. Bref, un nouvel impôt qui ne dit pas son nom et qui va encore peser sur les classes moyennes, alors que gronde déjà une sourde colère contre une fiscalité parmi les plus élevées du monde. 

Lire le débat au Sénat

France : Paris, les métropoles régionales et le nouveau désert français

En 1947, le géographe Jean-François Gravier publiait un ouvrage appelé à faire date : Paris et le Désert Français. Il y dénonçait l'hypertrophie parisienne et le sous-développement de la province. Cet ouvrage fondateur a inspiré, au moins partiellement et pendant les décennies 1950 - 1960, une politique d'aménagement du territoire qui visait un nouvel équilibre en développant des métropoles régionales.

Avec un recul de plusieurs décennies, on peut affirmer que cette politique a produit les effets escomptés; les grandes métropoles régionales ont pris un essor considérable et leur attractivité est réelle.

Mais les géographes ont récemment mis en évidence une nouvelle ligne de fracture entre les grandes métropoles qui concentrent l'essentiel de la richesse et du dynamisme économique, et la France rurale qui s'enfonce dans un réel déclin économique et social alors qu'y vivent 60% des Français. Des Français "oubliés" qui éprouvent un réel sentiment d'abandon dans un pays où ce qui n'est pas médiatisé (comme les "quartiers") est souvent ignoré des responsables politiques.

Cette nouvelle fracture est grave, elle est d'abord économique et devrait conduire à un renouveau de la politique d'aménagement du territoire à l'abandon depuis plusieurs décennies.

En Ile de France, la loi en cours d'examen portant création de Paris Métropole (un nouvel échelon politico-administratif regroupant Paris et les départements de la petite couronne) entre dans cette logique hypercentralisatrice en marginalisant les départements de la grande couronne (dont les Yvelines) et les territoires ruraux de l'Ile de France.  

Voilà qui éclaire sombrement le zèle que mettent les services de l'Etat (sur ordre de qui ?) à exiger la construction massive de logements sociaux (25%) dans de petites communes rurales du sud du Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, alors qu'elles n'ont ni emplois, ni transports en commun, ni les équipements collectifs indispensables pour accueillir un nombre important de nouveaux habitants, encore moins les services sociaux nécessaires à leur accompagnement. S'agirait-il d'éloigner du regard, dans de lointaines banlieues, celles et ceux que le "centre" ne veut plus voir ? Je n'ose y croire.

L'Etat a pourtant fait une étude foncière très fine de deux des 5 communes concernées, sur la base discutable de la construction de 100% de logements sociaux, sans aucune analyse des conséquences sur les équipements collectifs, ni sur les transports alors que les axes routiers sont déjà saturés matin et soir par les migrations alternantes. Il n'a pas osé soutenir l'hypocrisie d'un renouvellement urbain financièrement accessible car il est extrêmement coûteux de convertir un tissu pavillonnaire existant en habitat social !

J'espère obtenir un assouplissement de l'obligation à un taux de 10% de logements sociaux, conforme à la Charte du Parc naturel régional, afin de satisfaire les besoins locaux.

La politique d'aménagement du territoire est à réinventer... Rapidement et sans a priori idéologique.

Loi Urbanisme et Logement : la Fédération des Parcs obtient satisfaction

A l'occasion de l'examen du projet de loi ALUR au Sénat, le projet de loi a été amendé afin de maintenir l'opposabilité des Chartes aux documents d'urbanisme.

Il faut espérer que cet amendement, négocié par la Fédération des Parcs Naturels Régionaux, sera maintenu à l'occasion de l'examen en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. 

Mais rien n'est encore réglé pour l'application de la loi SRU à 5 petites communes rurales du sud du Parc, membres de la communauté de communes Plaines et Forêts d'Yvelines.

Lire le débat

Un mur-manteau pour l'isolation thermique des bâtiments

Dans le cadre de l'appel à projets "bois" du Conseil Général, l'entreprise Brézillon (mandataire d'un des groupements lauréats) a présenté un prototype sur un bâtiment de l'ensemble immobilier des "Grandes Terres" à Marly le Roi, composé de 27 immeubles construits dans les années 1960.

La technique consiste à assembler des panneaux isolants préfabriqués en usine sur les façades pour assurer une isolation thermique permettant d'atteindre le niveau de consommation énergétique d'un bâtiment BBC.

Elle présente l'avantage d'une mise en œuvre simple et rapide, avec un minimum d'inconvénients liés aux travaux pour les résidents (une reprise des tableaux de fenêtre).

Dans les mois qui viennent, des mesures seront réalisées pour vérifier précisément la performance énergétique obtenue et optimiser la conception du mur-manteau.

Pour les résidents, l'avantage est double : une baisse très importante de la facture énergétique et une amélioration du confort du logement.

La rénovation thermique du parc immobilier ancien est un enjeu majeur de la transition énergétique car les économies réalisées sont importantes et le bâtiment est le premier poste de consommation énergétique du pays avec plus de 40%.

Pour le Conseil Général, c'est aussi une filière économique à développer.

Le véhicule automatique, ça roule !

Le projet MIL, lauréat de l'appel à projets du Conseil général des Yvelines "Véhicule Urbain - Ville du Futur", réunit les sociétés MUSES, INDUCT et le LIVIC (laboratoire de l'IFSTTAR) pour la réalisation d'un voiturier automatique avec un véhicule Mooville 100% électrique.

Afin de faciliter le parcage de véhicules pour les utilisateurs de service d’auto-partage ou de location, le véhicule MIL peut être laissé à l’entrée du parking, comme à un voiturier, au moyen d’une borne interactive ou de son smartphone. Il est alors capable de se déplacer seul dans le parking. S’appuyant sur la technologie de SLAM MOT (Simultaneous Localisation And Mapping, Moving Object Tracking) ; il perçoit les obstacles et se localise avec une précision centimétrique. Différentes stratégies de contrôle et d’évitement d’obstacles, utilisant au mieux les 4 roues directrices du véhicule, lui permettent d’exploiter au mieux l’espace disponible pour se garer automatiquement dans un parking à haute densité (gain de place de 30%).

Il est par ailleurs équipé d’un dispositif de recharge rapide par induction ne nécessitant ni branchement ni intervention humaine.

Le projet MIL permet également à un seul conducteur de déplacer toute une flotte de véhicules. En effet, un bras robotisé partie intégrante du véhicule Mooville, relie les véhicules entre eux pour former un train. Chaque véhicule adapte son comportement sur celui de tête assurant un suivi monotrace.