Yves VANDEWALLE

L'augmentation des impôts est-elle une fatalité ?

NON, Valérie Pécresse a fait un autre choix. Un choix cohérent pour une élue de la droite et du centre. 

Présidente du Conseil régional d'Île-de-France depuis 2015, elle n'a pas augmenté les impôts depuis son élection et elle est parvenue à financer ses politiques par des économies budgétaires. Augmenter les impôts, c'est choisir la facilité et la paresse !

 

La plus remarquable est sans conteste sa politique d'investissements massifs pour remettre à niveau les transports en commun régionaux qui souffraient (et souffrent encore car il faut plus de 5 ans pour tout faire) d'un sous-investissement chronique depuis des décennies. 

Des caténaires du RER B auraient même un siècle ? 

 

La politique ce sont des choix et les électeurs auraient bien tort de sous-estimer l'importance de leur bulletin de vote. Rendez-vous les 20 et 27 juin.  

 

2013 : un budget de 1,248 milliard d'euros

Malgré la baisse des recettes et des dotations de l'Etat, et tout en consacrant des moyens importants aux dépenses sociales, les dépenses d'investissement restent soutenues pour dynamiser la croissance. En témoignent la construction de la ligne de tramway Viroflay - Vélizy et l'avancement du projet de "tangentielle ouest" reliant Saint Germain à Saint Cyr l'Ecole.

C'est possible grâce à la maîtrise des dépenses de fonctionnement. Selon Le Figaro, les frais de communication se montent à 29.909€ pour 10.000 habitants contre une moyenne nationale de 32.137€, les frais de mission des élus à 708€ contre une moyenne nationale de 1628€, le nombre de fonctionnaires pour 10.000 habitants s'établit à 22 contre une moyenne nationale de 36.
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France : des mouvements migratoires inquiétants pour l’avenir

La politique économique et sociale de la gauche fait partir des Français de talent, tandis qu’affluent des amateurs de prestations sociales. Pas tous bien sûr, mais assez nombreux pour nous interroger sur l’avenir de notre économie et de notre société.

Beaucoup de jeunes diplômés et beaucoup d’entrepreneurs partent durablement vers des pays où ils peuvent s'épanouir professionnellement, comme par exemple le Canada, tandis que la France continue d'accueillir "toute la misère du monde", selon une formule de Michel Rocard. Pourquoi ?  A cause de son système de protection sociale, sans doute le plus généreux au monde. Mais en avons-nous les moyens alors que nous devons faire des économies budgétaires et que la pression fiscale bat des records ?

Grand Paris Express : le tollé des élus

Le Comité stratégique de la Société du Grand Paris s’est réuni le 14 décembre, au lendemain de la publication du rapport de Pascal Auzannet. L’ordre du jour a été changé pour ouvrir un débat sur ce rapport, réalisé à la demande de la ministre Cécile Duflot.

Ce rapport qui préconise un phasage long pour réaliser le Grand Paris Express a soulevé un tollé chez tous les élus du Comité stratégique. De tous bords, les élus considèrent que ce projet doit être mené à bien rapidement pour améliorer les conditions de vie des franciliens et dynamiser l’économie régionale, une locomotive pour tout le pays.

Thierry Lajoie, conseiller de Cécile Duflot, en a pris bonne note et précisé que ce rapport n’engageait pas le gouvernement qui prendra sa décision le 15 février.

Représentant du Conseil Général des Yvelines, j’ai ardemment défendu la ligne verte qui doit relier la gare de Versailles-Chantiers (la seconde gare d’Ile de France après La Défense, hors Paris intramuros) à l’aéroport d’Orly en passant par Saclay et Massy-Palaiseau.

Compétitivité : les atouts de l'usine Renault de Bursa (Turquie)

La nouvelle Clio IV est fabriquée dans les usines de Flins et de Bursa. Comme Flins avec la Zoé, Bursa produit d'autres modèles comme la Fluence. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La compétitivité tient avant tout au facteur travail qui se décompose en trois volets :
1) La durée du travail, supérieure,
2) Le coût du travail, inférieur,
3) La qualité du personnel, bien formé, motivé et stable.

La France à l'honneur avec la DS3 WRC

L'assemblée générale de la Fédération Internationale de l'Automobile (F I A) s'est réunie cette semaine à Istanbul.

La France est à l'honneur avec la DS3 WRC, champion du monde des rallyes 2012 tant pour le trophée des constructeurs que pour le trophée des pilotes avec S. Loeb. Pour mémoire, la DS3 de série est fabriquée à Poissy. 

Elle l'est aussi en Formule 1 avec le moteur Renault. Mais la Formule 1 traverse des temps difficiles en raison du coût exorbitant de l'organisation des Grands Prix, en particulier en Europe. C'est ainsi que le gouvernement turc a annoncé qu'il ne financerait pas le prochain Grand Prix de Turquie.

Premier vol du drone de combat Neuron

Le Neuron vient d'effectuer son premier vol depuis la base aérienne d'Istres, conformément au programme prévu (cf. ma note du 8 octobre 2012).
Lire l'article du Monde

 

Métro : l'Université est pour !

Le Conseil d'administration de l'Université de Versailles - Saint Quentin en Yvelines a, sur ma proposition, adopté à l'unanimité une délibération pour soutenir le Conseil Général qui demande la réalisation de la ligne verte du Grand Paris Express.

Cette ligne est indispensable aux échanges entre les pôles du "cluster" de Paris - Saclay dont fait partie cette Université qui y apporte sa large palette disciplinaire et des compétences internationalement reconnues.

 

L'innovation, moteur de croissance

Nanomakers est une jeune entreprise innovante, soutenue par le Conseil Général, qui fabrique depuis le début de l'année des "nanopoudres" de silicium-carbone en utilisant une technologie unique au monde, mise au point par le centre de Saclay du CEA. Le procédé utilise des gaz de silicium et de carbone, soumis à un puissant faisceau laser.

Un réacteur (voir photo) peut produire dix tonnes de poudre par an.

Ces nanopoudres (un milliardième de mètre) peuvent entrer dans la fabrication de nombreux matériaux dont ils améliorent considérablement les performances mécaniques et thermiques, comme la résistance à l'usure. ils peuvent aussi les alléger.

Les applications sont innombrables, semi-conducteurs, matériaux composites, blindages... dans des secteurs aussi variés que l'aéronautique et l'espace, l'automobile, les pneumatiques "verts", les matériaux de construction...

Les premiers clients sont japonais et américains, les industriels européens accusant un certain retard.

Nanomakers occupe d'anciens locaux de l'entreprise Continental à Rambouillet, qui ont ainsi retrouvé une nouvelle vie...

Son avance technologique est un atout majeur dans la compétition économique mondiale et ses produits ont une grande vertu écologique, permettre de réduire la consommation de matières premières...

 

 

Perte du AAA, comment la France s'est surendettée ?

La dette publique de la France dépasse désormais 1 800 milliards d'euros grâce à un mécanisme de financement créé en 1985 par Pierre Bérégovoy. 

En effet, jusqu'au début des années 70, les déficits budgétaires, au demeurant ponctuels et modestes, étaient financés par la création de monnaie :"la planche à billets". L'accélération de l'inflation, suite à la crise du pétrole de 1974, a conduit le gouvernement d'alors à renoncer à ce moyen de financement. Désormais impossible avec l'euro.

Pour financer le déficit, le gouvernement eut alors recours à l'emprunt, ce fut le "fameux" emprunt Giscard en 1973.

Au début des années 80, l'augmentation rapide du déficit budgétaire a conduit le gouvernement socialiste à créer un nouvel instrument financier "l'obligation assimilable du Trésor" (AOT). Cet instrument permet de faire appel aux investisseurs internationaux, grâce à sa liquidité.

Dès lors, les gouvernements successifs vont pouvoir massivement endetter le pays pour financer le déficit budgétaire.

La France a vécu à crédit, mais les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, la confiance des investisseurs non plus...

Concevoir les véhicules du futur

Louis Gallois, Commissaire général à l'investissement, est venu ouvrir les Mov'eo Days, journées d'études du pôle de compétitivité.

Ce pôle de compétitivité fait partie des meilleurs. C'est une chance pour l'avenir de l'industrie automobile en France et pour notre territoire qui doit accueillir l'Institut national de recherche Vedecom à Satory comme Louis Gallois me l'a confirmé.

Louis Gallois a fermement invité PSA et Renault à collaborer plus étroitement en matière de recherche et d'innovation, à l'instar des entreprises allemandes.

Il a aussi invité le pôle de compétitivité à s'engager sur des pistes très innovantes comme les véhicules à hydrogène (voir mon album photo de l'Assemblée nationale).

Carlos Tavares a rappelé que Renault considère que l'objectif de l'industrie automobile à long terme est le zéro émission. La technologie hybride n'est pour Renault que transitoire, notamment parce qu'elle est intrinsèquement plus coûteuse avec deux chaînes de traction, ce qui est élitiste.