La politique économique et sociale de la gauche fait partir des Français de talent, tandis qu’affluent des amateurs de prestations sociales. Pas tous bien sûr, mais assez nombreux pour nous interroger sur l’avenir de notre économie et de notre société.
Beaucoup de jeunes diplômés et beaucoup d’entrepreneurs partent durablement vers des pays où ils peuvent s'épanouir professionnellement, comme par exemple le Canada, tandis que la France continue d'accueillir "toute la misère du monde", selon une formule de Michel Rocard. Pourquoi ? A cause de son système de protection sociale, sans doute le plus généreux au monde. Mais en avons-nous les moyens alors que nous devons faire des économies budgétaires et que la pression fiscale bat des records ?
Enfermée dans une logique primaire de lutte des classes, incapable de créer de la richesse pour tous, la gauche ne pense qu'à redistribuer. Ce faisant, elle cogne sur ceux qui ont du talent et comme les riches ne suffisent pas, elle s'attaque maintenant aux classes moyennes qui sont au cœur de la mobilité économique et sociale du pays. Cette politique de solidarité dévoyée fait partir beaucoup de jeunes, notamment de jeunes entrepreneurs (ou bien les sièges sociaux de leurs entreprises), et attire en France la "misère du monde" car les plus dynamiques des émigrés partent eux aussi vers des cieux plus accueillants pour les plus entreprenants, comme les Etats-Unis. Autant de compétences perdues pour le pays.
La gauche qui a presque tous les leviers du pouvoir, de l'Etat aux communes en passant par les départements et les régions, continue pourtant d'empiler les dispositifs de protection sociale (dernier en date : l'élargissement des tarifs sociaux de l'énergie) qui "plombent" dramatiquement tous les budgets publics. La France est devenue une usine à prestations sociales, quand les autres pays investissent afin de favoriser le développement des entreprises et de créer des emplois pour permettre à chacun de trouver sa place dans la société.
Le pays s'enferme ainsi dans la spirale du déclin. La fuite en avant des dépenses sociales depuis plusieurs décennies n'a pas empêché l'accroissement de la pauvreté, mais elle a conduit notre pays au surendettement et l'a empêché de faire les investissements qui lui auraient permis de rester au rang des meilleurs et d'offrir un avenir à notre jeunesse. Il est urgent de changer de politique.
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