Yves VANDEWALLE

Chine - Chengdu : une "cité de l'automobile" en projet

La délégation

A l'invitation des autorités et d'un investisseur, j'ai fait un aller - retour à Chengdu, capitale de la province du Sichuan qui compte plus de 100 millions d'habitants. Le marché de l'automobile est prometteur, estimé à 3 millions de véhicules par an pour le Sichuan et les provinces alentours.

La superficie et la population de l'agglomération sont assez comparables à l'Ile de France. Elle fait partie des zones de développement économique prioritaires du pays pour les prochaines années car le gouvernement central veut accélérer le développement des villes de l'intérieur (les Tier 2).

Le district de Longquanyi fait partie des grandes zones de développement économique prévues par les planificateurs à la périphérie de la ville. Il accueille déjà plusieurs grands constructeurs automobiles, Faw - Volkswagen, Toyota et Volvo (maintenant Chinois). 

L'objectif des autorités locales est de construire maintenant une "cité de l'automobile", mêlant recherche-développement, fabrication (constructeurs et équipementiers), salon de l'automobile et hall d'exposition pour la commercialisation, loisirs, etc...

Alors que PSA et Renault tentent de conquérir une part croissante du premier marché automobile du monde, la création de cette "cité de l'automobile" peut offrir des opportunités de développement intéressantes pour nos entreprises, petites ou grandes, non pour délocaliser (le Sichuan est loin des côtes d'où partent les exportations) mais pour conquérir de nouveaux marchés.

En visite à l'usine Volkswagen de Chengdu		Réunion de travail avec le maire et le secrétaire du Parti Communiste

PSA ouvre une troisième usine à Wuhan 

Cette troisième usine doit permettre au constructeur de produire jusqu'à 750 000 véhicules par an en 2015 et de se renforcer sur ce marché crucial.

 

Le tramway Vélizy - Viroflay avance

 

 

 

 

 

 

Le développement des transports en commun est nécessaire pour améliorer l'attractivité économique du territoire et les conditions de vie des Yvelinois.

La nouvelle ligne de tramway T6 va enfin désenclaver la ville de Vélizy-Villacoublay, l'un des plus importants pôles économiques du département, et la relier aux gares de Viroflay côté yvelinois.

Le tunnel et les gares souterraines, sous Viroflay, sont en construction. La mise en service est prévue en 2014 et devrait améliorer la vie des milliers de salariés qui se rendent quotidiennement à Vélizy.

Salon du Bourget

Le Salon du Bourget est l'un des grands rendez-vous mondiaux de l'aéronautique et de l'espace.

Des industries qui occupent une place importante dans le département des Yvelines avec EADS (Astrium aux Mureaux et Cassidian à Elancourt), THALES (à Vélizy-Villacoublay et Elancourt), SAFRAN (Turboméca à Mantes), et DASSAULT (à Vélizy-Villacoublay), grandes entreprises qui peuvent s'appuyer sur un dense réseau de PME et sur une main d'œuvre très qualifiée.

Énergie : le coût de l'intermittence

L'économiste Christian Stoffaës a publié récemment un bilan comparatif entre la France et l'Allemagne qui ont choisi des voies différentes depuis plusieurs décennies pour développer la production d'électricité. La France a privilégié la filière nucléaire avec une capacité de 63 Gw, tandis que l'Allemagne a misé sur les énergies renouvelables avec une capacité de 60 Gw (mi-éolien, mi-photovoltaïque).

Pour des capacités presque identiques, la production annuelle, en revanche, diverge très fortement et c'est l'enseignement majeur de cette comparaison. Alors que les énergies renouvelables produisent en Allemagne 75 milliards de Kwh par an, soit 13% de la consommation, les centrales nucléaires françaises produisent 410 milliards de Kwh, soit 74% de la consommation. Cette différence considérable s'explique par l'intermittence des énergies renouvelables qui ne produisent que 1200 heures par an contre 6500 heures pour les centrales nucléaires. Cette intermittence nécessite en outre des investissements palliatifs supplémentaires pour satisfaire la demande qui, elle, est pérenne.

Alors que le débat sur la transition énergétique est confisqué par des a priori idéologiques, cette comparaison vient utilement l'éclairer. Abandonner la filière nucléaire serait une erreur majeure, alors qu'il faut au contraire optimiser économiquement le mix énergétique, pour la compétitivité de nos entreprises et le porte-monnaie des particuliers. 

Drones : la France achète 12 Reaper

Le gouvernement a annoncé sa décision d'acquérir 12 drones Reaper, fabriqués par General Atomics, pour un montant de 670 millions d'euros. Sous réserve de l'accord du Congrès des États-Unis...

C'est l'urgence opérationnelle de la guerre au Mali qui a dicté cette décision, après des années d'atermoiements (voir le rapport parlementaire sur les drones).

Cette décision sanctionne un déplorable échec politique et industriel européen, dont il faut tirer les leçons.

Les deux premiers exemplaires seront achetés sur étagère, et les 10 suivants "francisés", ce qui est nécessaire pour garantir un minimum d'autonomie de décision. Pour ma part, et comme je le préconisais dans le rapport parlementaire sur les drones, je souhaite que ces drones puissent être armés.

Du travail pour les entreprises yvelinoises !

Le Grand Paris Express, un accélérateur de croissance

L'impact du Grand Paris évalué à plus de 70 milliards d'euros sur le long terme;

La Société du Grand Paris, maître d'ouvrage, a travaillé sur trois scénarios, validés par un comité scientifique d'économistes français et étrangers indépendants.

Lire l'article du Monde

Satory : les Innov'Days Renault

Le site de Satory doit accueillir l'Institut national de recherche sur le véhicule du futur et la mobilité durable, l'Institut VeDeCom.

Un site de plus en plus prisé puisque le groupe Renault y a organisé récemment sa journée de l'innovation.

L'inflation : un remède à la crise ?

En alimentant une légère inflation, la création de monnaie par la Banque Centrale Européenne permettrait d'alléger réellement le poids des dettes publiques et privées, et de sortir ainsi de la crise européenne (pas nécessairement la France qui doit aussi procéder à des réformes structurelles). Mais il faut bien en mesurer les conditions et les conséquences.

Dans le passé, avant l'Euro et notamment sous la IVe République, la France a fait un grand usage de "la planche à billets", ce qui lui a permis de se désendetter à bon compte mais a alimenté l'inflation et provoqué une forte dépréciation de la valeur du Franc. Aujourd'hui, il faudrait un consensus des Etats de l'Euroland pour conduire une telle politique, ce qui est loin d'être acquis car l'Allemagne a gardé le mauvais souvenir du naufrage du mark dans les années 1920.

Car l'inflation n'a pas que des avantages. Si la dépréciation de la monnaie améliore mécaniquement la compétitivité-coût des exportations, elle soulève aussi la question importante de la majoration du coût des produits importés et de ses multiples conséquences. Il n'est pas certain que la balance commerciale en soit améliorée..., ni le pouvoir d'achat des ménages...

Elle soulève aussi une question de confiance. Celle des investisseurs étrangers qui compenseraient la dépréciation de leurs avoirs par des taux d'intérêt plus élevés ou qui seraient tentés de les placer dans des lieux plus sûrs. Mais aussi et surtout, celle des épargnants français dont les avoirs et le pouvoir d'achat fondraient avec l'inflation.

Dans les années 1950, dans un pays en forte croissance démographique et économique, l'impact de l'inflation sur les épargnants est resté limité. Mais les conséquences seraient autrement redoutables aujourd'hui car l'épargne des Français représente des sommes considérables, notamment dans l'assurance-vie. A moins de vouloir un transfert de richesse intergénérationnel au bénéfice des jeunes générations.

Si la déflation est mortelle, l'inflation est un outil dangereux et délicat à manier, surtout si on croit qu'elle permettrait de s'affranchir des efforts nécessaires pour redresser l'économie française.

Fort recul des investissements étrangers en France

Les projets d'implantation d'entreprises étrangères en France ont reculé de 13% en 2012, alors qu'ils progressaient au Royaume-Uni et en Allemagne.

Un inquiétant décrochage qui est la conséquence de la baisse de l'attractivité et de la compétitivité de notre pays.

Il est urgent d'en tirer les leçons pour éviter que notre pays, pourtant à fort potentiel, soit relégué en deuxième division.

En savoir plus

Pompiers : mieux protéger les Yvelinois

Le Service départemental d'incendie et de secours a pour mission de protéger et de secourir 1,4 million d'Yvelinois.

En 2012, il a fait un peu plus de 100.000 interventions, un chiffre stable depuis plusieurs années, avec un temps d'arrivée moyen inférieur à 15 minutes dans 97,8% des cas.

Afin d'améliorer l'efficacité du service, notamment les temps d'intervention, le Conseil d'administration du SDIS a approuvé aujourd'hui le nouveau Schéma départemental d'analyse et de couverture des risques.

En 2013, le budget du SDIS s'élève à 125,7 millions d'euros en fonctionnement et à 28,8 millions d'euros en investissement.