La France subit une inexorable déflation qui se traduit par un recul de l'activité économique et du niveau de vie de la population, ainsi que par une dramatique montée du chômage.
Faute de relever les défis de la mondialisation en procédant aux réformes structurelles nécessaires, la France recule dans le concert des nations car elle est de moins en moins compétitive.
Pourtant, nos laboratoires de recherche, nos industriels, nos chercheurs et nos ingénieurs sont au meilleur niveau.
Mais la fabrication de l'une des dernières nées de la gamme Renault, la Clio IV, coûte 1161€ de moins à Bursa en Turquie que la même fabriquée à Flins. Et on ne peut pas demander aux consommateurs français d'acheter plus cher par patriotisme économique... Il ne faut donc pas s'étonner si l'industrie automobile traverse une crise majeure alors qu'elle emploie environ 10% de la population active.
Or il est possible de réduire cet écart, grâce par exemple à la TVA "sociale" que j'avais votée au début de l'année et qui aurait permis de réduire les coûts de production en France tout en augmentant les prix des produits importés.
Malheureusement, le gouvernement a annulé cette mesure de bon sens (préconisée par la Cour des Comptes) qui aurait mécaniquement amélioré la compétitivité de nos entreprises.
Le déclin n'est pas une fatalité, il est le résultat de décisions politiques erronées.
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