Par deux arrêtés du 11 avril 2012, l'Etat a autorisé les drones à voler dans l'espace aérien civil français. C'est une avancée très importante et une très bonne nouvelle pour les fabricants et les utilisateurs de cet outil dont l'intérêt est considérable comme je l'avais souligné dans un rapport parlementaire coécrit avec mon collègue Jean-Claude Viollet.
De leur côté, les militaires attendent toujours les décisions des responsables politiques. Si le "Watchkeeper" britannique (dérivé de l'Hermès 480 israëlien et fabriqué par Thalès au Royaume-Uni, qui se situe dans le haut de gamme des drones tactiques) semble "tenir la corde" pour succéder au Sperwer, des incertitudes demeurent sur le segment majeur des drones MALE.
Le précédent gouvernement avait décidé de privilégier une solution d'attente fondée sur le F-Héron TP (avec Dassault), mais une solution fondée sur le Reaper fabriqué par General Atomics (dans le cadre d'une coopération avec Cassidian) semblerait avoir la préférence de l'actuel ministre de la Défense.
Une seule chose est sûre, aujourd'hui comme hier je souhaite que le gouvernement prenne rapidement sa décision dans le cadre d'une analyse comparative objective et sans perdre de vue la construction d'une capacité européenne dans ce domaine stratégique. .
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