Les élus de gauche, principalement le PS, dominent aujourd'hui 22 conseils régionaux sur 25, 61 départements sur 101 et plus de 60% des maires et présidents d'intercommunalités.
Il n'est donc pas surprenant que la majorité du Sénat ait fini par basculer à gauche !
Mais qu'en serait-il, si d'aventure les électeurs devaient élire un président de la République issu du PS et donner une majorité à l'Assemblée nationale aux partis de gauche ?
Cela signifie qu'une courte majorité, tenant presque tous les leviers de commande nationaux et locaux, pourrait imposer ses vues au pays et même changer la Constitution !
Certes, c'est le libre jeu de la démocratie. Mais comment ne pas redouter les conséquences et les effets pervers de l'hégémonie d'une courte majorité qui imposerait ses vues à tout un peuple ?
Ne l'oublions pas, c'est le débat qui fait vivre la démocratie et c'est la diversité qui l'enrichit.
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