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26 mai 2011

Commentaires

GUENIOT

Bonjour,
Les propositions de Mme Pécresse sont un pas en avant mais paraissent déjà insuffisantes. Pourquoi limiter les plages de silence et de moindre bruit du 1er avril au 30 septembre alors que nous souffrons des nuisances sonores y compris à l'intérieur de nos habitations, donc toute l'année?
Les écoles et les compagnies ne vont de toute façon pas adapter leur flotte en fonction de la saison!
Des "propositions concrètes" viseraient avant tout à rendre obligatoire les avions silencieux type Aquila A210 pour l'activité locale de tour de piste et d'écolage.
Pourquoi ne pas mettre en place des aides fiscales, financières ou de financement pour inciter les écoles à renouveler leur parc pour des avions modernes? Le Grenelle de l'environnement n'a pas hésité à mettre en place des "bonus écologiques" et autres "primes à la casse" pour l'automobile, faire de même pour les avions de tourisme aurait du sens.
Un Aquila coûte 130.000€, le nombre d'avions concernés à remplacer reste très limité...rien à voir avec les budgets déployés par le Grenelle pour l'automobile!
C'est au instances publiques de prendre les mesures efficaces pour nous sortir de l'impasse, car malheureusement rien n'a été prévu jusqu'alors (depuis 30 ans tout de même)en terme règlementation ou d'incitations pour solutionner le problème. N'oublions pas que les usagers peuvent voler en "échappement libre" en toute légalité...

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Monsieur,

Il s'agit d'un pas en avant car pour la première fois on met enfin en place des mesures efficaces et aisément vérifiables, comme les plages de silence.
Mais il reste beaucoup à faire dans deux directions :
1) La réduction organisée et progressive des activités aériennes, notamment des hélicoptères.
2) La mise en oeuvre d'une politique de réduction du bruit des aéronefs, qui fait l'objet du projet "Calypso". A l'instar de l'Allemagne, il s'agit de classer les avions en fonction de leur niveau de bruit et de les autoriser à voler en fonction de leurs nuisances sonores. Il s'agit d'une démarche pédagogique et vertueuse puisque les avions les moins bruyants peuvent voler beaucoup, tandis que les plus bruyants sont soumis à des restrictions horaires (pas de vol les dimanches et jours fériés ou après 19h par exemple).

Cordialement.

Yves Vandewalle

Dupuis

Bonjour
l'activité aviation légère de loisirs

n'est soumise à aucune législation sur le bruit

Pourquoi
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Monsieur,
La DGAC est en train de mettre en place le projet "Calipso" qui consiste à classer les petits aéronefs en fonction de leur niveau de bruit, comme cela existe déjà en Allemagne (relire la lettre de la ministre des transports qui est jointe à ma dernière note sur Toussus le Noble).
Il est ensuite possible de définir des plages horaires de vol en fonction de ce classement, les avions les plus bruyants ne pouvant voler que sur des plages limitées. Ce qui a une vertu pédagogique et incitative pour les propriétaires d'aéronefs (achat d'avions peu bruyants).

Cordialement.

Yves Vandewalle

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