Ces trois engagements militaires de la France ont un point commun, ils se font dans le cadre de mandats de l'O.N.U. pour rétablir la paix civile.
Mais ils sont aussi très différents.
En Afghanistan, c'est une véritable guerre contre les talibans, dans un contexte ethnique, politique, économique et social complexe. "L'afghanisation" en cours progresse bien dans les zones d'intervention des armées françaises et j'espère que ce pays pourra assurer seul sa sécurité rapidement.
En Libye, la France fournit le 1/4 des forces internationales. Les perspectives politiques restent incertaines, car l'action militaire internationale (l'interdiction de l'espace aérien) ne peut pas emporter la décision sur le terrain.
En Côte d'Ivoire, les forces françaises ne sont intervenues que très ponctuellement à la demande expresse du Secrétaire Général de l'ONU, en détruisant une dizaines de blindés et des armes lourdes qui menaçaient la vie de la population civile d'Abidjan. Je souhaite que la France en reste là, en laissant le soin aux Ivoiriens de régler pacifiquement leurs conflits internes.
Ces interventions font partie des responsabilités que doit assumer un pays membre du Conseil de Sécurité de l'ONU, mais elles ont un coût élevé (probablement de l'ordre d'un milliard d'euros cette année) et sollicitent très fortement les armées françaises qui doivent gérer en même temps de profondes restructurations.
Jamais depuis la fin de la guerre d'Algérie, les armées françaises n'ont été autant sollicitées. Ce qui conduit à s'interroger sur les moyens que le pays doit leur allouer pour remplir leurs missions... ou revoir leurs missions ! Un choix difficile au regard d'un déficit budgétaire et d'un endettement national qui peuvent menacer à terme l'autonomie de décision de notre pays.
En Libye, la France fournit le 1/4 des forces internationales. Les perspectives politiques restent incertaines, car l'action militaire internationale (l'interdiction de l'espace aérien) ne peut pas emporter la décision sur le terrain.
En Côte d'Ivoire, les forces françaises ne sont intervenues que très ponctuellement à la demande expresse du Secrétaire Général de l'ONU, en détruisant une dizaines de blindés et des armes lourdes qui menaçaient la vie de la population civile d'Abidjan. Je souhaite que la France en reste là, en laissant le soin aux Ivoiriens de régler pacifiquement leurs conflits internes.
Ces interventions font partie des responsabilités que doit assumer un pays membre du Conseil de Sécurité de l'ONU, mais elles ont un coût élevé (probablement de l'ordre d'un milliard d'euros cette année) et sollicitent très fortement les armées françaises qui doivent gérer en même temps de profondes restructurations.
Jamais depuis la fin de la guerre d'Algérie, les armées françaises n'ont été autant sollicitées. Ce qui conduit à s'interroger sur les moyens que le pays doit leur allouer pour remplir leurs missions... ou revoir leurs missions ! Un choix difficile au regard d'un déficit budgétaire et d'un endettement national qui peuvent menacer à terme l'autonomie de décision de notre pays.
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