Au cours d'un débat d'une haute tenue (lire par exemple l'intervention d'Hervé Mariton sur l'article 29), j'ai pris des positions personnelles sur plusieurs points délicats :
J'ai contribué à faire passer d'extrême justesse l'amendement n°95 de ma collègue Claude Greff qui étend les possibilités de don d'organe au-delà du cercle familial, sous conditions, conformément à une résolution du Parlement européen.
Je me suis opposé à l'amendement n°29 de mon collègue Gosselin car la baisse de la fertilité est malheureusement devenue une réalité statistique, une infertilité qui est un drame pour beaucoup de couples qui souhaitent avoir des enfants.
Je suis favorable à l'article 9, consacré au diagnostic prénatal. En revanche, je suis opposé aux techniques invasives (amniosynthèse) qui peuvent conduire à une fausse-couche dans 1% des cas. Le diagnostic prénatal ne peut pas avoir pour conséquence l'échec d'une grossesse qui se déroule normalement.
J'ai voté l'article 11 bis qui autorise la sélection d'un embryon sur des critères de compatibilité avec un frère ou une soeur malade, un article fort bien défendu par le professeur Bernard Debré.
J'ai également voté l'article 14 qui préserve l'anonymat des dons de gamètes, à l'issue d'un très long et remarquable débat. Parmi les arguments, j'en ai relevé plusieurs : que faire si les enfants de la famille sont issus de plusieurs pères biologiques ? Que faire si des enfants découvrent tardivement des frères ou soeurs biologiques ? La connaissance de son ADN ne résout pas le problème de ses origines....
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