A l'Assemblée nationale hier soir, Alain Juppé, membre du Conseil Constitutionnel, m'a fait l'honneur et l'amitié de me remettre la croix de chevalier de la Légion d'Honneur en présence de nombreux amis que je remercie de leur présence.
J’ai eu l’honneur et le plaisir de participer au congrès de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature à Marseille où j’ai représenté la Fédération des Parcs naturels régionaux en qualité de vice-président chargé de l’international.
Ici avec monsieur Edwin Wanyonyi qui représentait le ministère de la vie sauvage et du tourisme du Kénya pour discuter partage d’expérience.
L’originalité des Parcs naturels régionaux français qui marient protection et valorisation de la nature et occupation humaine (à la différence des Parcs nationaux) intéresse.
Ce matin, l’Assemblée générale de la Fédération qui réunit les 56 Parcs naturels régionaux de France m’a renouvelé sa confiance en me reconduisant à la vice-présidence.
Une grande responsabilité car il est nécessaire de consolider la place et le rôle des Parcs naturels régionaux pour leur permettre de mieux remplir leurs missions de protection et de mise en valeur des espaces naturels et d’aménagement du territoire.
Lien vers l'émission de France 5 dont la fin (2,45') est consacrée à la renaturation de l'Yvette.
Interview sur la renaturation de l'Yvette
par l'Agence française pour la biodiversité
Je remercie chaleureusement les élus régionaux, départementaux, communaux et intercommunaux qui m'ont renouvelé leur confiance et reconduit à la présidence de notre Parc naturel régional, à l'unanimité.
Je remercie Michel Bournat, maire de Gif-sur-Yvette, 1er vice-président du Conseil départemental de l'Essonne qui a accepté de prendre la succession de Guy Poupart, ancien 1er vice-président qui a tant donné au Parc naturel régional.
Depuis leur création en 1967, les Parcs naturels régionaux ont acquis des compétences et une expérience en matière de développement durable qu'ils mettent au service des communes de leurs territoires et de leurs habitants.
Chers amis,
Je suis pour l’écologie des solutions et si le Parc naturel régional fait œuvre de pionnier depuis des décennies dans des domaines aussi variés que la biodiversité, l’urbanisme ou le développement économique, il est aussi capable d’investir de nouveaux champs d’action comme l’énergie ou les transports pour répondre à la demande du Conseil régional, notre principal partenaire.
C’est ainsi qu’en matière de transports nous avons rapidement identifié en 2018 trois objectifs : développer le covoiturage en lien avec la Région, développer l’usage du vélo comme avec la Maison de l’Ecomobilité (un succès selon notre entreprise délégataire) et l’itinéraire cyclable que vient d’aménager la CCPL, et enfin innover en créant un transport en commun à la demande adapté à nos communes rurales et c’est ce qui nous réunit aujourd’hui.
Mais pourquoi le Parc puisque les transports relèvent d’Île-de-France Mobilités et du couple communes/intercommunalités ?
Ma réponse est simple : parce que les limites administratives n’ont que peu à voir avec les besoins de déplacement des usagers et que l’une des vocations du Parc est de fédérer les acteurs autour de grands projets communs articulés sur des bassins de vie pour optimiser l’organisation des transports.
Les usagers qui vivent ici et qui travaillent à SQY, à Paris-Saclay ou au-delà se moquent bien de nos limites administratives. Ce qui les intéresse, c’est d’aller facilement d’un point à un autre, je sais qu’Île-de-France Mobilités a décidé de travailler sur des périmètres géographiques plus étendus que par le passé et c’est une bonne chose.
Nous avons donc réuni les intercommunalités du territoire dont 2, Rambouillet Territoire et Cœur d’Yvelines, ont finalement développé leur propre projet avec leur opérateur habituel agréé par IDFM, et 2, la CCHVC et la CCPL, ont choisi de travailler avec le Parc naturel régional et notre opérateur local, je dis bien local puisque son siège est à Chevreuse, la SAVAC.
Ce TAD est une forme de taxi collectif et, à cet égard, très innovant.
Il est, j’insiste, expérimental pour tenter de satisfaire une demande dont les contours ne sont pas toujours faciles à cerner à cause de la dispersion géographique de la demande et des horaires et donc trop coûteuse pour les modes de transport en commun habituels.
Il est à noter, et c’est important, que les deux TAD sortent parfois des limites des intercommunalités pour correspondre aux besoins de déplacement réels des habitants.
Ce dispositif original a été rendu possible par le progrès technique, à savoir le développement d’une application régionale spécialisée sur smartphone très simple d’utilisation. Mais pour ceux qui ne sont pas familiers des applications, il est toujours possible de réserver par téléphone ou sur le site d’IDFM.
Il est aussi simple d’emploi puisque les points de ramassage sont les arrêts de bus du territoire et bon marché puisqu’il coûte le prix d’un ticket de métro. Encore plus simple et moins cher, on peut l’emprunter avec le Pass Navigo.
Je tiens à remercier tout particulièrement Île-de-France Mobilités qui a accepté de financer cette expérimentation et de créer ce service avec des véhicules électriques car nous sommes dans un Parc naturel régional et la réduction des émissions de CO2 fait bien évidemment partie de nos objectifs.
L’autre atout majeur de cette expérimentation, c’est notre opérateur la SAVAC.
Une entreprise locale qui connaît bien notre territoire et dont nous avons pu apprécier la souplesse et la réactivité, deux atouts indispensables pour piloter cette expérimentation en temps réel et en adapter les modalités pour coller aux besoins, en accord avec IDFM.
Je veux enfin remercier Île-de-France Mobilités qui nous a accordé sa confiance, les deux communautés de communes qui sont depuis le début des partenaires moteurs et notamment Evelyne Aubert pour la CCHVC et William Berrichillo pour la CCPL, et enfin Julie Tisserond, chargée de mission écomobilité, qui a quitté l’équipe du Parc juste avant l’été pour créer son entreprise mais qui a été la cheville ouvrière de ce projet.
Cette inauguration témoigne une nouvelle fois de la capacité des Parcs à relever de nouveaux défis et à rassembler tous les acteurs pour porter de grands projets.
Contraint de quitter son siège historique par le Président du département des Yvelines, le Parc naturel régional va déménager pour s'installer dans la grande ferme patrimoniale de Beaurain, face au château du Mesnil-Saint-Denis, comme l'a annoncé publiquement Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d'Île de France.
Mais que va devenir le château de la Madeleine ?
J'ai proposé deux amendements au projet de budget 2020 pour fluidifier la circulation sur les grands axes du sud Yvelines, et améliorer les crédits pédagogiques des collèges.
Monsieur le président, mes cher(e)s collègues,
Je vous propose deux amendements à ce projet de budget qui ont pour but d’améliorer la circulation sur certains grands axes départementaux d’une part et d’améliorer les conditions de fonctionnement des collèges d’autre part.
AMENDEMENT 1
Le but de ce premier amendement est d’augmenter les crédits d’investissement affectés aux routes départementales car il est urgent d’aménager quelques carrefours sur ou avec les routes départementales.
En effet, les grands axes du sud-Yvelines supportent un trafic très important (plus de 70.000 véhicules/jour sur la RN10) qui provoque aux intersections des embouteillages que subissent quotidiennement des dizaines de milliers d’automobilistes, des usagers qui ne comprennent pas pourquoi on investit massivement au nord et si peu au sud.
C’est le cas à Voisins-le-Bretonneux où se croisent d’importants flux ouest – est et nord – sud. Je n’ai pas de solution toute faite, mais je propose d’affecter 10 millions d’euros à une opération d’aménagement des carrefours des routes départementales qui pourrait être aussi cofinancée par la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et le Conseil régional.
Je propose aussi d’affecter 18 millions à l’aménagement de la RN10 à Trappes et aux carrefours RD13 et RD202 avec la RN10 à Coignières et Les Essarts-le-Roi. Ces 18 millions seront sûrement insuffisants, mais il faut bien ouvrir le tour de table avec l'Etat et la Région.
A Trappes car tous les experts savent qu’il est indispensable de déniveler la RN10 aux carrefours à feux de Trappes sauf à dépenser des dizaines de millions d’euros sans améliorer la fluidité de la circulation comme avec les ronds-points prévus dans le projet actuel. Et je ne vous parle pas des nuisances que continueront de subir les riverains !
Aux Essarts-le-Roi et à Coignières les embouteillages sont aussi quasi permanents et la situation ne peut que se détériorer avec la construction de la zone des Bécanes à La Verrière.
Après les importants chantiers de Sartrouville, de Plaisir et de Saint-Nom-la-Bretèche, il est urgent d’investir sur ces grands axes du sud-Yvelines comme on l’a fait ces dernières années dans le nord pour plus de 200 millions d’euros.
AMENDEMENT 2
Cet amendement a pour but d’augmenter les crédits pédagogiques des collèges qui ont perdu la petite souplesse budgétaire que leur conférait la contribution de la restauration scolaire au service général, soit quelques milliers d’euros par an et par collège.
Même si nous faisons beaucoup pour investir dans la modernisation des locaux des collèges et leur numérisation, il ne faut pas pour autant négliger le quotidien et la baisse de 1,9% des crédits des collèges n’est pas un bon signal pour un département aussi riche que le nôtre.
Je propose donc d’augmenter les crédits de fonctionnement des collèges de 500.000€ pour leur redonner un peu d’oxygène.
Où trouver l’argent me direz-vous ? Je propose de financer ces dépenses par un simple redéploiement budgétaire, en réduisant notre versement au fonds interdépartemental d’investissement FS2I de 28,5 millions d’euros parce qu’avant de financer des investissements dans d’autres départements, il faut commencer par satisfaire les besoins des Yvelinois.
J’ai d’autant moins de scrupule à vous soumettre cette proposition que les péréquations obligatoires fixées par l’Etat sont en augmentation de 15,6 millions d’euros ! Notre département contribue donc déjà très largement à la solidarité.
Mais si quelqu’un a une meilleure idée, pourquoi pas ?
Ces deux amendements ont été soumis au vote de l'Assemblée, le vote a donné les résultats suivants :
- 2 voix POUR, les conseillers du Canton de Maurepas, Alexandra Rosetti et Yves Vandewalle
- 2 ABSTENTIONS, les conseillers du Canton de Rambouillet, Clarisse DEMOND et Xavier CARIS
Un résultat qui n'est pas surprenant dans une assemblée monocolore.
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