L'avenir est aux énergies et aux matières premières renouvelables.
C'est pourquoi l'INRA de Versailles pilote un grand programme de recherche (Biomass For the Future), doté d'un budget prévisionnel de 30 millions d'euros, visant notamment à l'amélioration génétique du miscanthus. Il s'agit d'adapter les caractéristiques de cette graminée vivace à de futures filières de valorisation économique car elle présente un fort potentiel énergétique et sa fibre peut être utilisée pour la fabrication de biomatériaux.
Au meeting qui s'est tenu le 17 juin sur le site des Ciments Calcia à Guerville, les industriels ont présenté les premières réalisations. Alkern a présenté un "bloc béton" à base de miscanthus qui se distingue du parpaing traditionnel par sa légèreté et ses qualités d'isolation. Sa commercialisation pourrait commencer en 2015.
De son côté, le groupe PSA a présenté des pièces de voiture réalisées en matériaux composites à base de miscanthus qui se distinguent elles aussi par leur légèreté. Un atout pour un industriel qui cherche à réduire le poids des véhicules pour réduire leur consommation.
L'innovation est l'un des moteurs de la réindustrialisation de la France et la vallée de la Seine peut jouer la carte de l'écoconstruction.
Ce projet est soutenu par la Communauté d'agglomération des deux rives de Seine qui valorise ainsi des terres agricoles impropres aux cultures alimentaires, ainsi que par le Conseil Général des Yvelines.
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