La redistribution des cartes en cours dans les télécoms est le résultat d'une erreur d'analyse. En permettant la création d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile avec Free, le gouvernement précédent cherchait à dynamiser la concurrence pour faire baisser les prix. Cet objectif a été parfaitement atteint pour le bonheur des consommateurs, mais la concurrence exacerbée qui en a résulté a eu des effets secondaires qui n'étaient pas prévus. Elle a fragilisé les opérateurs, à l'exception d'Orange, et plus grave elle a fortement diminué leurs capacités d'investissement alors que les besoins sont considérables.
En effet, les grands opérateurs doivent moderniser et développer les réseaux hertziens pour suivre les évolutions techniques qui sont très rapides (4G et 5G à l'horizon), mais ils doivent aussi financer le déploiement des réseaux de fibre optique qui nécessitent des investissements très importants. C'est pourquoi la consolidation de ce secteur est essentielle.
La qualité des réseaux Internet est maintenant un élément majeur de l'attractivité d'un territoire et les collectivités locales ont besoin de partenaires fiables avec des capacités d'investissement suffisantes.
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