Les constructeurs automobiles élargissent rapidement leurs gammes de véhicules électriques et/ou hybrides, mais les ventes progressent lentement dans un marché européen morose. Pourtant, ces véhicules s'imposeront progressivement dans les villes grâce à deux grands atouts : la propreté et le bruit.
Dans cette phase de démarrage, les pouvoirs publics ont une part de responsabilité. Ils peuvent acquérir des voitures électriques ou hybrides pour leurs flottes, afin de créer un effet d'entraînement, et installer des bornes de recharge. Ils peuvent aussi favoriser l'auto-partage comme avec les Bluecar de Bolloré ou les Renault Twizy à Saint Quentin en Yvelines.
C'est pourquoi je souhaite que le Conseil Général, fort du succès de l'expérimentation conduite en vallée de Seine avec Renault, s'engage résolument dans cette voie.
Il peut donner l'exemple en renouvelant une partie de sa flotte avec des véhicules électriques dont l'autonomie est suffisante pour la plupart des trajets.
Il peut soutenir l''installation de bornes de recharge dans les communes en bénéficiant des aides importantes de l'ADEME. L'expérimentation en vallée de Seine a montré qu'il était inutile d'en installer beaucoup (une bonne nouvelle, cela coûte cher) car les bornes installées à domicile ou sur les lieux de travail couvrent l'essentiel des besoins. Quelques bornes de recharge semi-rapides judicieusement situées près des gares, sur les parkings des centres commerciaux ou de certains services publics (hôpital) devraient suffire à satisfaire les urgences et à rassurer les automobilistes inquiets.
Le Conseil Général doit aussi continuer à s'engager sur la mobilité durable en soutenant des expérimentations en vraie grandeur conduites avec l'ITE Védécom et le pôle de compétitivité Mov´eo.
Cerise sur le gâteau, les Yvelines tireront profit d'une partie des ventes puisque la Renault Zoé est fabriquée... à Flins. Du travail et des recettes fiscales en perspective.
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