C'est le terme utilisé aujourd'hui en Conseil d'Administration par le Président de l'Université. La crise budgétaire de l'UVSQ qui défraie la chronique depuis plusieurs mois approche de son dénouement : le recteur a reçu les instructions du ministère pour fixer par arrêté le budget 2014.
Il est clair que l'Université va devoir optimiser ses moyens et son offre de formation pour réaliser des économies. Voici quelques-unes des pistes évoquées :
1) Les enseignements jusqu'à la licence seront préservés.
2) Les capacités d'accueil seront diminuées en STAPS et en Droit.
3) L'offre de formation sera optimisée en 3ème cycle, et des synergies seront recherchées avec Paris-Saclay.
4) Chercher des ressources propres complémentaires.
5) Optimiser le parc immobilier de l'Université pour réduire les coûts d'investissement et de fonctionnement.
Ces pistes de travail sont encore trop imprécises pour en évaluer précisément l'impact sur la diversité et la qualité de l'offre de formation, comme sur les laboratoires de recherche.
L'Université est un grand service public qui ne peut pas vivre au rabais car elle est une pièce maîtresse du développement territorial. Le rapport de la Cour des Comptes énonce clairement que cette Université souffre d'une sous-dotation en enseignants-chercheurs, alors que d'autres établissements sont largement surdotés. Voilà qui est injuste alors que ses performances en matière de formation et de recherche sont remarquables.