Confrontée à de nouveaux équilibres mondiaux et à des défis environnementaux majeurs, la société française est en proie à de profondes mutations, sociales et sociétales.
Alors que notre société a besoin d'espérance, le pessimisme collectif nourrit tous les conservatismes. La fronde des "pigeons" la semaine dernière est le dernier avatar d'un gouvernement qui oppose les Français au lieu de les rassembler. En opposant de façon primaire les "riches" et les "pauvres", en opposant les chefs d'entreprise et les salariés, le gouvernement ravive une lutte des classes qui nous renvoie au passé et alimente le malaise de la société française.
Le capitalisme doit être régulé pour servir l'intérêt général, mais le socialisme n'a pas fait mieux en généralisant pauvreté et dictature.
La France a besoin de capitaux et d'entrepreneurs. Comme les entreprises françaises sont sous-capitalisées, elles sont fragiles et des proies toutes désignées pour des fonds de pension, principalement américains, qui, eux, ne sont motivés que par le profit. Ne vaudrait-il pas mieux encourager l'épargne nationale pour financer nos entreprises ? Le gouvernement fait le contraire.
Quant aux jeunes entrepreneurs, on les dénigre, on leur met des bâtons dans les roues au lieu de les encourager pour créer le tissu de nouvelles entreprises qui feront l'économie et les emplois de demain.
Pendant ce temps, la France s'enfonce dans la crise : après une croissance du PIB de 1,7% en 2010 et 2011, elle sera probablement de 0,1% en 2012 et de 0,4% en 2013.
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