Cette semaine, le nouveau président du département des Hauts-de-Seine, Georges Siffredi, et la majorité départementale ont choisi le statu quo plutôt que la fusion jusqu'aux prochaines élections départementales en mars 2021.
Cela revient à ajourner la question de la fusion tout en continuant à coopérer avec les Yvelines au sein de l'établissement public interdépartemental pour mutualiser ce qui peut l'être, sans y perdre son autonomie de décision.
C'est une excellente nouvelle.
Le projet de fusion sera donc un enjeu majeur des prochaines élections départementales.
Pour ma part, je me suis toujours opposé à ce projet car il priverait les Yvelinois, dont les élus seraient minoritaires, d'un droit essentiel, décider de ce qui est bon pour eux et pour les Yvelines.
Les maires dont les projets dépendent beaucoup des aides départementales feraient bien d'y songer.
Les Yvelines ne doivent pas être la réserve foncière des Hauts-de-Seine et les déboires de la plus grande intercommunalité yvelinoise (big is not beautiful !) ou de la fusion des CCI d'Île-de-France doivent nous servir de leçon à une époque où chacun comprend que la proximité est un facteur essentiel de l'efficacité politique.
Je continuerai de combattre ce funeste projet face au rouleau compresseur de la communication politique officielle relayée par les médias locaux.
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