Yves VANDEWALLE

Les Yvelines, terre d'innovation pour les biocarburants de deuxième génération

La SARP, une filiale du groupe Véolia, a construit à Limay une usine de biocarburant qui transforme les huiles de friture en biodiésel. Première usine de ce type en France, la production monte en puissance et devrait atteindre 40 000 tonnes.

Contrairement aux biocarburants de première génération qui utilisent des matières premières agricoles ce qui fait débat, la deuxième génération recycle et valorise des déchets.

En France, l'essor de cette filière est bridé par une réglementation très contraignante qui limite à 0,35% le taux d'incorporation dans le gazole.

 

Versailles : Inauguration de la "Cour des Senteurs"

La Cour des Senteurs rassemble plusieurs boutiques de luxe à proximité immédiate du château de Versailles.

L'objectif est de capter une partie du flux touristique qui visite le château pour développer le commerce local.

Un cœur artificiel yvelinois

Carmat, une entreprise née à Vélizy avec le soutien du Conseil Général, développe un cœur artificiel révolutionnaire. Sa longue mise au point se poursuit maintenant avec des essais cliniques.

Une remarquable innovation et une perle dans le domaine de la santé où les Yvelines s'illustrent déjà avec le centre de recherche et de fabrication de General Electric Healthcare à Buc.

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Changement climatique : le CO2 au plus haut depuis 2,5 millions d'années

Le CO2 est le principal responsable de l'effet de serre qui entraîne le réchauffement de la planète; un réchauffement scientifiquement avéré et plus rapide que prévu par les scientifiques comme le montrent les études sur l'Arctique.

Un seuil symbolique a été franchi le 9 mai à l'observatoire d'Hawaï où, pour la première fois depuis 2,5 millions d'années, le taux de CO2 a dépassé 400ppm.

"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs", Jacques Chirac au IVe Sommet de la Terre, en septembre 2002 à Johannesburg. 

 

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La lutte contre les paradis fiscaux s'intensifie

La financiarisation de l'économie mondiale s'est faite sans régulation pendant plusieurs décennies, ouvrant un boulevard à la circulation de l'argent sale et à la fraude fiscale grâce à des Etats souverains complaisants, les paradis fiscaux.

La crise financière qui a éclaté en 2008 a révélé l'ampleur des désordres et les Etats membres du G20 ont décidé en 2009 (sous l'impulsion du Président français, Nicolas Sarkozy) de mettre les paradis fiscaux sous contrôle.

C'est un travail de longue haleine, mais les avancées sont réelles et importantes comme en témoigne l'article du Monde. 

Mais le problème de fond demeure : c'est la prévalence de l'économie financière sur l'économie réelle.

Le centre de gravité du monde glisse vers les pays émergents

C'est un symbole fort. C'est un Brésilien, Roberto Azevêdo, qui succèdera le 1er septembre prochain au Français Pascal Lamy à la présidence de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

 Les centres traditionnels du pouvoir, Washington, Londres et Paris, commencent à céder le pas devant la montée en puissance économique des pays émergents et en particulier des BRICS.

La mondialisation est une réalité incontournable et notre pays doit se réformer, bon gré mal gré, pour s'adapter à cette réalité.

Pas de croissance sans investissements, ni pouvoir d'achat

Un an après l'arrivée de François Hollande, le bilan est catastrophique : la croissance est nulle, le chômage bat des records historiques, la dette continue d'augmenter, les objectifs de réduction des déficits publics ne sont pas atteints malgré des prélèvements fiscaux et sociaux records, les services publics se dégradent...

Rien d'étonnant, les moteurs de l'économie sont en panne :

1) Le pouvoir d'achat et donc la consommation des ménages sont sévèrement amputés par les impôts et les charges sociales, 

2) L'investissement des entreprises est trop faible car leurs marges, elles aussi amputées par de lourds prélèvements obligatoires, sont au plus bas et elles sont donc incapables d'investir pour innover et moderniser leur outil de production,

3) Les exportations sont trop faibles car nos produits sont trop chers et pas assez innovants, dans une économie mondialisée et très concurrentielle.

La seule solution pour sortir du cercle vicieux d'une économie en déclin, c'est d'en finir avec l'hypertrophie des dépenses sociales pour redonner du pouvoir d'achat aux Français, restaurer nos capacités d'investissement et rétablir la qualité des services publics dont la dégradation réelle est préoccupante.

Voir l'article du Monde
Voir l'article du Huffington post

 

Le cercle vertueux de la fiscalisation des cotisations sociales