Le capitalisme triomphant doit être canalisé pour ne pas compromettre l'intérêt général. C'est le but des systèmes de régulation internationaux.
L'accord que vont passer 62 États au sommet du G20 de Lima constitue donc un progrès majeur car il va permettre de combattre l'évasion fiscale des multinationales.
Il s'agit de lutter contre l'optimisation fiscale des grandes entreprises multinationales en encadrant les "prix de transfert" et en obligeant les sociétés à déclarer leurs activités pays par pays.
Après les mesures prises contre les paradis fiscaux et la fraude fiscale, c'est un nouveau jalon qui témoigne de la volonté des États de réguler un capitalisme qui s'était affranchi de beaucoup de règles à la faveur de la mondialisation.
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