A la tribune, Alain Bougrain-Dubourg et Paul Delduc nouveau directeur de l'aménagement, du logement et de la nature qui vient de succéder à Jean-Marc Michel.
Afin de faire des économies, le congrès des Parcs naturels régionaux de France qui réunit 1000 participants a lieu désormais tous les deux ans, en alternance avec une Université d'été au format beaucoup plus réduit.
En 2015 et dans la perspective de la COP21, l'Université est organisée par le Parc naturel régional du Luberon autour d'un thème central pour les Parcs, les relations entre l'homme et la nature.
L'une des questions majeures est celle de la valorisation économique de la nature et de la biodiversité, une externalité dont la valeur fait débat et qui commence à être mieux cernée grâce à la notion de "services écosystèmiques".
Autrement dit, comment donner une valeur marchande à la nature ? C'est par exemple tout l'enjeu de la "taxe carbone", du prix de l'eau, de la valeur des terres agricoles et des espaces naturels et de leurs "compensations", de la brevetabilité du vivant.
A cet égard, le PNR de la haute vallée de Chevreuse a eu un rôle pionnier au moment du débat public sur le prolongement de l'autoroute A12 puisqu'une évaluation monétaire des coûts environnementaux avait été faite à ma demande, pour la première fois, dans un débat organisé par la Commission nationale du débat public.
Le Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse est aussi pionnier d'une évolution socio-économique majeure, le développement de l'économie du partage. Premier Parc à avoir mis en place un fonds participatif, le Parc encourage le développement du partage dans d'autres domaines : transports, logement, production de fruits et légumes...
L'intérêt collectif du partage, c'est d'optimiser l'utilisation des ressources pour mieux satisfaire les besoins, au cœur de la question des rapports homme - nature.
Les Parcs naturels régionaux fêteront bientôt leurs 50 ans, deux grands défis s'ouvrent à eux : la réduction de l'empreinte écologique et l'invention de nouveaux rapports socio-économiques.
La commune de Lourmarin a créé la "Fruitière numérique" qui comprend notamment un centre de coworking et un petit FabLab au service de tous les acteurs locaux, en particulier des PME.
Ici, une petite réplique de la Vénus d'Arles scannée en 3D puis reproduite avec une imprimante 3D.
Une motion a été adoptée à l'unanimité quant à l’avenir des Syndicats mixtes de gestion. Cette motion sera envoyée aux Ministres de l'Ecologie et de la Décentralisation ainsi qu'à la DGCL.
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