Les Parcs naturels régionaux ne lèvent aucun impôt et ils sont tributaires des moyens financiers qui leur sont alloués par les Conseils régionaux, l'Etat, les Conseils généraux, les communes et EPCI.
Or cette année, les Parcs naturels régionaux sont victimes de coupes budgétaires des Conseils régionaux et de l'Etat qui amputent leurs capacités d'action et parfois leur raison d'être. Une situation paradoxale et absurde quand on sait que les Conseils régionaux envisagent de créer plus de 20 nouveaux Parcs naturels régionaux... S'ils n'ont plus les moyens de financer les Parcs qui existent, pourquoi en créer de nouveaux ?
C'est surtout méconnaître le bon rapport coût-efficacité des Parcs en matière de politique environnementale, le Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse a les mêmes dotations budgétaires de fonctionnement depuis 2007... Quelle collectivité peut en dire autant ?.
C'est aussi oublier que les Parcs naturels régionaux suscitent un vif intérêt à l'étranger (le ministre de l'Environnement du Québec est venu visiter tout récemment le Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse) tant cet outil d'aménagement du territoire est jugé performant ! Plus par les étrangers que par les Français !
Le Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse n'échappe pas à ces coupes. Si le Conseil Général des Yvelines honore ses engagements, le Conseil régional a réduit les crédits d'intervention des Parcs franciliens et les crédits de fonctionnement n'ont été rétablis qu'à la faveur d'un amendement.
Alors que le Président du Conseil régional, Jean-Paul Huchon, avait publiquement affirmé en clôture du Congrès des Parcs naturels régionaux de France que les crédits seraient maintenus (à défaut d'être augmentés).
Tout le monde s'accorde sur la nécessité d'agir pour l'environnement, mais des paroles aux actes le chemin est long.
Lire la motion de la Fédération des parcs naturels régionaux de France
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