Dans l'économie mondialisée, le niveau d'éducation est un facteur-clé. Pas d'innovation sans chercheurs et ingénieurs, pas de compétitivité sans personnels qualifiés.
C'est pourquoi il faut s'alarmer des mauvais résultats de notre système éducatif. En sciences comme en lettres, les comparaisons internationales se succèdent et attestent d'un recul constant des élèves français comparés à leurs homologues européens.
En lecture, la France se classe au 29ème rang mondial, avec une note de 520, inférieure à la moyenne européenne (535). Les pays européens les plus compétitifs ont de meilleures notes, comme la Finlande (3ème mondial avec 568) ou l'Allemagne (17e avec 541)
Et ce n'est pas faute de moyens car, en termes de budget, la France n'a pas à rougir.
Après la réforme des Universités, la droite ambitionnait de réformer l'école en profondeur. La gauche qui l'a emporté s'enlise dans la fuite en avant en embauchant des enseignants supplémentaires (au rabais ? Car comment trouver tant d'enseignants qualifiés ?).
Elle se trompe : c'est l'organisation et la formation des enseignants qu'il faut revoir.
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