Le Président de la Cour des comptes a présenté le rapport annuel de la cour devant les députés le 7 février dernier.
Parmi les éléments annoncés, j'ai relevé des informations intéressantes concernant:
- Les universités des villes nouvelles franciliennes,
- Les péages autoroutiers,
- Les établissements publics locaux d'enseignement.
- Les universités des villes nouvelles franciliennes,
L'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines a été crée en 1991 avec pour objectif principal de désengorger en partie les universités parisiennes au moment où la population étudiante enregistrait un accroissement massif.
Le rapport de la Cour indique, que le projet pédagogique de ces universités nouvelles (au nombre de 4) a été dés le départ marqué par une forte orientation sur les formations professionnelles qui constitue aujourd'hui un axe stratégique de développement de plus en plus prioritaire et qui génère une attractivité nationale de ces universités.
Ces universités ont, parmi les premières, adhéré aux pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) créés par la loi du 18 avril 2006, preuve supplémentaire de leur dynamisme.
Pour la Cour des comptes elles offrent à leurs étudiants de bonnes conditions de travail, mais les équipements de vie étudiante (logement, restauration, bibliothèques, installations sportives) restent peu développés.
Avec Valérie Pécresse et le Conseil Général, nous veillerons au développement de l'université de Versailles - St Quentin en Yvelines et à l'amélioration des conditions de travail et de vie de ses étudiants.
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- Les péages autoroutiers
La Cour remarque dans son rapport que la fixation des tarifs est aujourd'hui dépourvue de logique économique, s'avère opaque et est souvent incohérente. Le contrôle des tarifs par l'Etat a été très insuffisant, et malgré quelques avancées suite aux travaux de la Cour, le dispositif général reste inadapté.
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- Les établissements publics locaux d'enseignement
La Cour des comptes a fait le constat que les règles comptables qui régissent les établissements locaux d'enseignement sont inutilement complexes.
Les raisons sont diverses, selon elle 2700 agents comptables sont peu formés à la comptabilité, insuffisamment soutenus par les rectorats et souvent mal secondés. C'est pourquoi la Cour propose une simplification des règles comptables.