Le Président du Conseil départemental m'a fait savoir aujourd'hui par huissier (!) qu'il ne renouvellerait pas les deux conventions que j'avais signées avec son prédécesseur Alain Schmitz pour héberger une partie des services du Parc. Avec effet au 26 avril 2020 et en revenant sur la tacite reconduction prévue par ces conventions.
Une regrettable décision unilatérale prise sans concertation.
En effet, le Conseil départemental avait voté en 2012 un projet de restauration du château de la Madeleine qui mettait en valeur ce site historique en achevant les travaux du donjon et de la tour des gardes pour les ouvrir au public et y exposer le produit des fouilles réalisées par le service archéologique départemental.
Ce projet prévoyait aussi d'y maintenir le siège du Parc pour deux raisons :
1) Les services occupent des locaux sans intérêt historique.
2) La présence des services du Parc permet d'assurer l'accueil du public au meilleur coût. Ce projet était bien dimensionné pour tenir compte des difficultés d'accès au site (très difficile pour les cars) et de stationnement (en discussion depuis des années).
Ce choix étrange est donc certainement le plus coûteux pour les contribuables :
1) Il va falloir déménager le siège du Parc naturel régional, déménagement estimé à 4 millions d'euros sur le site de Beaurain au Mesnil-Saint-Denis.
2) L'ouverture au public va nécessiter la présence d'agents du département pour assurer l'accueil.
La solution votée en 2012 permettait de développer l'attractivité touristique du territoire au meilleur coût. Le bon sens reprendra-t-il le dessus ?