Yves VANDEWALLE

Retraites : la ministre des affaires sociales se dérobe

Invitée à présenter le projet de réforme des retraites devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, la ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, ne s'est pas présentée devant la commission contrairement aux usages républicains.

Ce manque de respect envers le Parlement n'est pas une bonne nouvelle.

Pour ma part, j'avais deux questions :

1) Quel sera le montant de l'augmentation des cotisations pour un salarié au SMIC ?
2) Quel sera le coût de l'augmentation des cotisations pour les retraites complémentaires ?

Energie : en finir avec les idées reçues !

J'invite vivement les internautes curieux et patients à suivre l'audition de Jancovici devant une commission du Sénat (l'audition dure 1 heure 1/2).
Jancovici replace la question énergétique dans son contexte économique, temporel et technique. Sa démonstration suit une rigueur implacable qui fait un mauvais sort aux lieux communs et aux idées reçues.

AG du Groupement des Agriculteurs biologiques d'Ile de France

L'Assemblée générale s'est réunie à la Bergerie nationale de Rambouillet.

Fin 2011,  l'agriculture bio occupe une place encore modeste avec 3,5% des exploitations franciliennes et 1,3% de la SAU soit 7802 ha dont 60% en AB et 40% en conversion.

L'augmentation de la part de l'agriculture biologique constitue un objectif du "Grenelle de l'Environnement".

Assemblée générale de la FDSEA

Au cours de l'A.G., les agriculteurs ont abordé des sujets majeurs pour leur avenir, notamment l'évolution de la Politique Agricole Commune et les questions environnementales (par exemple la surenchère réglementaire : complexité, incohérence, coût.)

 

 

Bilan de l'Opération paille à l'été 2011 : 40 000 tonnes de paille ont été envoyées à 2 000 éleveurs de la Vienne dans le cadre d'une vaste opération de solidarité.

L’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d'amender et de voter les lois. De plus cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne peut pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris.

L’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans.

Des sources d'énergie pour demain

A Cadarache, le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) mène des recherches pour mettre au point de nouvelles technologies afin de satisfaire nos futurs besoins en énergie.

1) Ces recherches portent sur de nouvelles filières de production d'énergie nucléaire, les réacteurs à fission de quatrième génération et la fusion thermonucléaire.
La quatrième génération des réacteurs à fission devrait notamment alléger les besoins en uranium, une ressource naturelle dont il faut optimiser l'utilisation pour des raisons environnementales et géopolitiques, et offrir encore plus de sécurité. Si leur mise en service est envisagée dans plusieurs décennies, les recherches en cours doivent se poursuivre pour mettre au point les meilleures technologies.

Les études sur la fusion thermonucléaire se poursuivent grâce au tokamak baptisé "Tore Supra" qui fonctionne depuis 1988 et qui permet d'atteindre les 150 millions de degrés nécessaires pour la fusion des atomes de deutérium/tritium (c'est un soleil en miniature qui transforme de l'hydrogène en hélium en dégageant de l'énergie).
Cet appareil contribue à la mise au point du tokamak ITER qui devrait produire 250 MW pour une consommation de 50. Il est à noter que ce type de réacteur pourrait être d'une grande souplesse d'utilisation (montée en puissance et arrêt rapides) et présente beaucoup moins de risque qu'un réacteur classique à fission (la preuve, j'ai pu photographier moi-même le "coeur" du réacteur qui est à l'arrêt en ce moment...).

2) En matière d'énergies alternatives, outre le solaire photovoltaïque, le CEA mène des recherches sur la production de lipides par des algues vertes.
L'objectif est la production de biocarburants dits de troisième génération.
Contrairement aux biocarburants actuels qui utilisent des plantes alimentaires pour fabriquer des carburants ("manger ou rouler" disent certains !), cette troisième génération utilisent les remarquables capacités de photosynthèse des algues en vue d'une production industrielle qui éviterait de consommer de la terre agricole.

Loin des débats simplistes sur les questions énergétiques, les chercheurs poursuivent un travail de longue haleine qui place notre pays au rang des meilleurs.

 En matière d'énergie, l'avenir doit conjuguer la maîtrise de la consommation, le développement des énergies renouvelables et l'énergie nucléaire

Aménager la RN10 entre Trappes et les Essarts-le-Roi

Cette semaine, le journal Toutes les Nouvelles a publié un article dans lequel il oppose deux projets d’aménagement de la RN10 dans la traversée de Trappes, le premier défendu par le maire de Trappes, le second par Valérie Pécresse.

Comme souvent, la presse recherche le sensationnel et oppose deux projets alors qu’il s’agit de DEUX VARIANTES D’UN SEUL ET MÊME PROJET qui sera soumis à une enquête publique au plus tard au début de l’an prochain.

Nathalie Kosciusko-Morizet l’a clairement expliqué dans une lettre du 24 janvier : 
« deux scénarios d’aménagement sont actuellement étudiés dans le cadre des études préalables à l’enquête publique. ILS INTEGRENT TOUS DEUX UNE COUVERTURE PARTIELLE DE LA RN10 COHERENTE AVEC LE GRAND PROJET DE VILLE DE TRAPPES. (…) ILS SE DISTINGUENT PAR LA CONCEPTION DES ECHANGEURS D’EXTREMITE DES ZONES COUVERTES. »

Pour ma part je soutiens aussi la seconde variante qui me paraît bien meilleure, même si elle est un peu plus coûteuse, parce qu’elle supprime totalement la coupure de la RN10 :

1) Elle est meilleure pour les riverains pour deux raisons :

• La RN10 sera enterrée sur toute sa longueur dans la traversée de Trappes, avec tous les avantages que cela présente notamment en effaçant cet axe qui coupe la ville en deux.

• La RN10 passera SOUS les deux carrefours, ce qui fluidifiera la circulation en surface qui ne sera plus du tout gênée par le trafic de transit.

2) Elle est meilleure pour les usagers puisque le dénivellement de la RN10 permet de supprimer l’effet de coupure lié aux deux carrefours à niveau.

Enfin cette variante est cohérente avec l’abandon du projet de prolongement de l’autoroute A12, un projet des années 1960 qui n’a plus de raison d’être à l’heure du « Grenelle de l’Environnement ».

Soutenir l'agriculture et les agriculteurs

Je suis allé soutenir les agriculteurs d'Île de France qui ont organisé la "Nuit Verte", une manifestation festive sur l'esplanade du Trocadéro pour faire connaître leur travail.

L'agriculture est l'un des piliers de notre économie avec l'industrie agro-alimentaire qui va de pair. C'est une des plus belles réussites de l'intégration européenne qui a permis à la France non seulement d'atteindre l'autosuffisance alimentaire mais aussi de devenir un puissant exportateur. 

Une agriculture solide est nécessaire pour assurer notre indépendance alimentaire et produire les matières premières renouvelables, énergétiques ou non, dont nous aurons besoin à l'avenir. 

Garantir le financement des Parcs Naturels Régionaux

Je suis intervenu auprès du Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales pour préserver les capacités d'investissement des PNR.
Lire la réponse du Ministre

Améliorer le quotidien des usagers du RER : la commission d'enquête parlementaire rend ses conclusions

La Commission d'enquête sur le fonctionnement et la modernisation du RER francilien, dont je suis membre, a approuvé son rapport et autorisé sa publication le 6 mars dernier.

 Composée de 30 membres et présidée par Daniel Goldberg, elle a auditionné, durant trois mois, les représentants des usagers, les salariés des entreprises en charge du RER (RATP, SNCF, RFF), les établissements et autorités publics impliqués, les élus territoriaux et nationaux, sur les causes des nombreux dysfonctionnements du réseau.

Le Réseau Express Régional a un peu plus de 40 ans. Aujourd'hui, il compte 5 lignes (de A à E) empruntées chaque jour par plus de 3,6 millions de voyageurs. Il est saturé et souffre d’un manque d’entretien et d’investissements qui dure depuis des décennies.